Challenge Mars au féminin

Chaque année, le mois de mars de nombreux·ses lecteur·ices est ponctué depuis 6 ans par le challenge Mars au féminin de Flo and books sur Instagram. Ce challenge, comme son nom l'indique assez clairement, vous invite à lire des autrices, que ce soit en roman, en essais, en lectures graphiques... Quelques thèmes bonus sont également proposés chaque année afin de vous guider dans vos choix de lectures. Et bien que les thèmes de l'édition 2023 ne vous orientent pas, à priori, vers la SFFF, j'ai quelques titres et, surtout, quelques autrices à vous conseiller pour compléter vos PAL!

 

Pour ce "petit" article impromptu, j'ai décidé de vous proposer quelques titres que j'ai pu lire (et souvent chroniqués ici) qui entrent en accord avec les thèmes proposés par Flo and books pour cette année mais aussi de vous donner quelques pistes à explorer hors de ces thèmes, notamment en SFFF pour lire des autrices talentueuses et surprenantes qui vous parlent elles aussi de droits des femmes ou présentent des personnages féminins inoubliables! Plus d'excuse après ça pour ne pas lire des autrices! 

Mes suggestions pour les thèmes du challenge Mars au féminin édition 2023

Les choix ne sont pas exhaustifs pour ces catégories, ils correspondent tous à des lectures que j'ai fait et aimé pour diverses raisons, mais se limitent aussi à un nombre réduit de titres afin de ne pas vous noyer dans les propositions. Si une critique existe ici, elle est en lien sur le titre du livre proposé. 

Un classique 

- Chroniques du pays des mères d'Elisabeth Vonarburg, dans l'édition Mnémos préfacée par Jeanne-A. Debats: Roman post-apo où les hommes sont devenus rares et ne naissent presque plus. La société est ainsi organisée par les femmes qui permettent la survie de l'espèce par une organisation millimétrée. La jeune Lisbeï est promise au titre de « Mère » mais sa stérilité la fera devenir exploratrice pour découvrir les secrets du lointain passé du Pays des Mères. Un classique de la SF et du féminisme. 

- L'amant de Marguerite Duras, version bande dessinée par la mangaka Kan Takahama et traduite et adaptée par Corinne Quentin chez Rue de Sèvres: Récit autobiographique de l'adolescence de Marguerite Duras en Indochine où elle tente de s'affirmer au sein de sa famille mais aussi en tant que femme en devenir à travers une relation fort ambiguë avec un homme chinois rencontré lors de ces trajet sur le fleuve séparant son lycée de sa pension. Une superbe adaptation graphique. 

- La servante écarlate de Margaret Atwood traduit par Michèle Albareth-Maatsch, Robert Laffont: Dystopie féministe devenue classique et malheureusement intemporelle où face à la chute drastique de la fécondité, la république de Galaad, fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d’esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. L'héroïne en fait partie et se rappelle avec peine le temps où les femmes avaient encore le droit de lire, de travailler, de choisir...

Un essai

- Sorcières: la puissance invaincue des femmes de Mona Chollet aux éditions La Découverte, collection Zones: Déjà un classique, cet essai explore la figure de la sorcière et des trois grands critères qui ont amené aux persécutions de femmes et qui ont encore un grand impact sur les rapports sociaux aujourd'hui. Elle visite ainsi la figure de la femme indépendante, de la femme sans enfant et de la femme âgée dans un style vif et cinglant qui remet bien les idées en place et nous invite à oser être soi. 

- Mes bien chères sœurs de Chloé Delaume chez Seuil: Court essai très incisif où l'autrice nous parle avec force de l'importance de la sororité dans la lutte féministe et de tous les changements en cours et, on l'espère, à venir dans notre société patriarcale depuis le mouvement #metoo. Un essai cinglant et enthousiaste qui résonne en nous comme un appel à l'union pour repenser le monde.

Lâchez-nous l’utérus!, pour en finir avec la charge maternelle de Fiona Schmidt chez Hachette pratique: L'autrice ne souhaite pas avoir d'enfant, et comme toute femme en âge de procréer, elle s'est heurtée à une vague de protestations et conseils plus ou moins pesants de la part de l'entourage comme du reste de la société. Elle explore cette imposition qu'on verse sur le corps des femmes mais également le poids qui est mis sur celles qui sont devenues mères mais qui doivent maintenant devenir de "bonnes mères" et subissent de nouvelles pressions. Un essai vivifiant, cinglant et parfois drôle qui nous invite à lâcher les grappes aux femmes et à leur laisser faire leur vie!

Une autrice iranienne

Pour cette catégorie, je le regrette, aucune critique. J'ai lu deux des titres proposés avant d'être aussi régulière sur le blog et le troisième m'a été conseillé par une collègue et reste donc dans ma ligne de mire de livres à lire. Il est urgent de je lise plus de voix iraniennes. 

- Persépolis de Marjane Satrapi, L'association: Bande dessinée en 4 volumes et publiée également en intégrale, Persépolis est le récit autobiographique de l'enfance de l'autrice née en 1969 en Iran, de sa confrontation à l'histoire de son pays et à l'arrivée des islamistes qui ont soudain rendu le port du voile obligatoire et changé progressivement ses droits et ses possibilités d'avenir. Indispensable. 

- Les pintades à Téhéran: chroniques de la vie des iraniennes, leurs adresses, leurs bons plans de Dephine Minoui, LGF, Le livre de poche: Chroniques, anecdotes et bons plans écrits sur un ton vif, ce petit livre plein de force mais aussi de vie nous parle du quotidien plein de contradiction des iraniennes, de leurs droits très réduits à leur soif de lutte. Alors, évidemment, le temps a passé et certains éléments ne sont plus d'actualité mais il reflète déjà assez bien la force des iraniennes décuplées aujourd'hui par l'anéantissement de leurs droits. De la même autrice, je vous suggère aussi Les passeurs de livres de Daraya dont je n'ai entendu que du grandiose.

- Les putes voilées n'iront jamais au Paradis! de Chahdortt Djavann, Grasset: Je n'ai pas (encore) lu ce livre mais voici ce qu'on m'en a dit. Roman et histoire vraie, c'est l'histoire de deux jeunes filles magnifiques séparées à l'adolescence et les témoignages terribles de prostituées iraniennes torturées et assassinées.  Choquant, violent, réel et puissant, c'est un livre qui marque et questionne l'étrange contradiction entre la haine du corps des femmes et l'obsession pour la sexualité en Iran. Je n'ai pas encore eu le courage de m'y plonger mais je le sais important.

Lire Annie Ernaux

- L'autre fille d'Annie Ernaux, éditions Nil, collection Les affranchis: Il s'agit d'une lettre destinée à sa sœur, cette enfant morte à 6 ans avant qu'elle ne naisse et qui lui a toujours été décrite comme une sainte. Cette enfant dont la mort a permis la naissance d'Annie Ernaux dans une famille qui ne pouvait élever qu'une enfant. Un texte acéré, magistralement écrit et puissant qui permet de matérialiser une existence si importante et pourtant à jamais inconnue d'elle et de s'affirmer dans sa propre vie.

- L'évènement d'Annie Ernaux, Gallimard, Folio: Récit puissant de l'avortement clandestin de l'autrice en 1964, de la honte, de la peur, de cette grossesse à taire et à faire disparaître et de ce fœtus sorti dans sa chambre d'étudiante. Sensible, puissant, c'est un texte qui parle de notre société, de la dureté de l'acte comme de sa nécessité parfois. J'en garde un souvenir très marquant.

Une poétesse ou un recueil de poésie

Bien qu'il s'agisse d'un genre que je lis peu et que j'ose vraiment très rarement critiquer par manque d'expertise, j'en lis de temps en temps en toute discrétion et j'ai deux ouvrages à vous conseiller vivement pour cette catégorie.

- Je serai le feu, anthologie de poésies regroupées et illustrées par Diglee, traduction des poèmes anglophones jamais traduits par Clémentine Beauvais, éditions La ville brûle: Avec cette anthologie subjective, Diglee vous propose de découvrir de nombreuses poétesses du 19e au 21e siècle, certaines très connues, d'autres plus discrètes ou oubliées. Avec un portrait de ces femmes et un extrait de leurs œuvres mis en lumière par de superbes illustrations, c'est le recueil parfait pour cette catégorie. C'est un beau voyage qui est proposé et qui vous donnera envie de lire plus de poétesses.

- Ariel de Sylvia Plath, Faber & Faber (VO) ou Gallimard (VF - traduction de Valérie Rouzeau): Parmi les poétesses qui m'ont le plus marqué dans ma vie de lectrice, il y a Sylvia Plath. Ariel est un recueil bouleversant, sensible et dévastateur à le fois, entre désespoir et rage. La poétesse y parle de la mort, de suicide, quelques mois avant qu'elle ne décide en effet de mettre fin à sa courte vie. Comme un dernier souffle d'une puissance folle.

Un roman historique

- Les filles de la mer de Mary Lynn Bracht, traduction de Sarah Tardy, Robert Laffont: Roman historique qui nous emmène à la rencontre de deux sœurs d'une île coréenne dans une communauté qui vit de la plongée en apnée. Lorsqu'un jour des soldats japonais arrivent sur la plage, afin de protéger la petite, la grande sœur se laissera enlever à sa place et deviendra, comme des milliers de femmes coréennes, une "femme de réconfort" en Mandchourie. On suit son récit à partir de 1943 mais aussi celui de sa petite sœur en 2011. Puissant, touchant, teinté d'espoir et de sororité dans l'horreur.

- Liens de sang de Octavia E. Butler, traduction de Nadine Grassié, révisée par Jessica Shapiro, Au diable Vauvert: Roman SF/historique où une jeune femme noire d'aujourd'hui se retrouve soudain plongée par voyage temporel à l'époque de l'esclavage où elle rencontre ses ancêtres. Roman coup de poing d'une intensité rare qui propose une rélfexion fine et juste sur les mécanismes de la domination des blancs et l'asservissement des esprits libres via le regard d'une femme moderne confrontée à l'atrocité. 

- Radium Girls de Cy., Glénat, collection Karma: Avec cette BD, Cy. nous propose de découvrir l'histoire de ces femmes qu'on a fait travailler avec du radium au mépris de leur santé en leur cachant et en niant la dangerosité de ce produit pour leur vie. Alors que certaines commencent à souffrir de maux plus ou moins graves, voire même d'en mourir, leurs voix vont s'élever pour comprendre et demander justice. Cette BD romancée illustre magistralement cette époque et la condition des femmes aux prémisses des années 20 aux États-Unis.

Un polar/ thriller/ cosy mystery

- Au bal des absents de Catherine Dufour, Seuil, Cadre noir: Claude, 40 ans, voit sa vie partir complètement en vrille quand au RSA elle se retrouve expulsée de chez elle, seule. Alors, quand sur un malentendu on lui propose un job d'enquête sur des disparitions qui ne lui demande que de résider dans une villa isolée où les personnes ont disparu et d'ouvrir l'œil, elle n'hésite pas. Thriller fantastique foncièrement féministe et piquant qui propose une belle critique sociale, Au bal des absents fait frissonner autant que rire. 

- Vongonzero de Yana Vagner, Mirobole éditions: Roman apocalyptique sur une épidémie soudaine et dévastatrice, Vongonzero nous propose de suivre Anna et son mari, un couple de russes ordinaires et certains de leurs proches/voisins, dans un road-trip de la dernière chance sous haute tension pour rejoindre une habitation isolée et tenter de survivre. Le récit formidable et désespéré d'une femme tout à fait normale au beau milieu du chaos.

- J'agonise fort bien, merci de Oren Miller, L'Homme sans Nom: Polar teinté de légendes bretonnes et porté par deux enquêteurs très charismatiques, J'agonise fort bien, merci, nous emmène dans un village de Bretagne dans les années 50 où les morts semblent se multiplier et où le vent porte d'étranges murmures. Captivant, sarcastique envoûtant, voilà un polar très réussi.

Une biographie ou autobiographie

- Ada ou la beauté des nombres de Catherine Dufour, Fayard: Ada Lovelace, lady anglaise du XIXe siècle, cent avant avant le premier ordinateur, fut la première personne au monde à écrire un programme informatique. C'est son histoire que Catherine Dufour nous raconte en dépeignant une fresque cocasse de l'époque victorienne où l'autrice en profite pour dénoncer la condition féminine. Piquante, passionnante, cette biographie remet en lumière une femme à qui on doit énormément et que l'histoire oublie bien trop souvent.

Les mauvaises herbes de Keum Suk Gendry-Kim, Declourt, collection Encrages: Même sujet que les Filles de la mer mais cette fois sous un format graphique et provenant d'un véritable témoignage de vie. Les mauvaises herbes c'est l'histoire de Sun, coréenne de 16 ans vendue par ses parents à l'armée japonaise en 1943 pour devenir "femme de réconfort", entendez par là esclave sexuelle. C'est l'histoire de son enfance, de cette atrocité mais aussi de son retour dans une société qui la rejette pour ce qu'elle a subit comme une double condamnation. Indispensable, puissant tant dans le propos que dans la mise en images. 

- Culottées de Pénélope Bagieu, Gallimard BD: Pénélope Bagieu propose avec cette BD de découvrir des portraits de femmes. Des femmes libres, indépendantes, géniales, guerrières, militantes, artistes, criminelles, journalistes... autant de vies qui font fi des préjugés. Plein de peps, inspirants, ces portraits permettent de découvrir des personnalités formidables. Déjà un classique.

Des autrices SFFF à lire pour le challenge

Même si elles ne proposent pas toutes des textes qui entrent dans les thèmes de l'édition de cette année, je profite de ce challenge pour vous conseiller très vivement de lire des autrices de SFFF, notamment francophones, qui sont bien trop souvent laissées de côté par la presse comme par les prix littéraires alors qu'elles débordent de talent et d'originalité. Les autrices d'imaginaire sont, pour moi, bien souvent plus audacieuses et plus créatives et méritent une meilleure mise en avant. En ce sens, un challenge comme Mars au féminin peut être une belle occasion pour vous plonger dans leurs écrits.

Pour trouver quelques idées, je peux vous rédiger vers le TAG des Autrices incontournables en SFFF. Vous trouverez toute ma propre sélection >ici< mais aussi le bilan du tag chez sa créatrice Nevertwhere >ici<. Parmi celles que je n'ai pas cité précédemment, je vous invite donc vivement à découvrir:

- Becky Chambers: pour l'inclusivité, pour sa douceur, pour la bienveillance de ces textes et l'espoir qu'elle nous redonne en l'humanité.

- Christelle Dabos: pour son imaginaire fertile et captivant, pour son anti-héroïne attachante et remarquable et pour la force de sa fin de série.

- Estelle Faye: pour sa plume d'une qualité rare, pour ses ambiances immersives et envoûtantes, pour ses engagements.

- Nora K. Jemisin: pour la claque qu'elle vous colle à chaque roman, pour l'intensité émotionnelle et l'originalité de ses univers.

- Morgan of Glencoe: pour la douceur qu'elle verse dans le monde, pour ses personnages inoubliables, pour les émotions folles qu'elle fait vivre et le cri féroce pour la liberté qu'elle lance.

- Laurine Roux: pour la puissance poétique de sa plume, pour l'envoûtement de ses romans, pour le choix très précis de ses mots.

- Emily St. John Mandel: pour ses constructions narratives d'une précision folle, pour la beauté qu'elle sait verser dans l'horreur, et parce que "survivre ne suffit pas".

- Aurélie Wellenstein: pour son engagement envers le monde animal, pour ses univers surprenants et intenses qui secouent, pour la puissance de ses mots.

Si vous souhaitez lire quelques titres d'imaginaire, écrits par des autrices et parlant de condition féminine de manière assez centrale, voici brièvement quelques titres supplémentaires non cités précédemment pour compléter vos PAL:

- Viendra le temps du feu de Wendy Delorme, éditions Cambourakis: Dystopie où une communauté de femmes résistantes vivent en marge de la société pour rester libres de faire leurs propres choix. Reflet des crises actuelles, ce roman choral parle d'émancipation des corps, de sororité et de révolte avec force et poésie.

- Le chant des cavalières de Jeanne Mariem Corrèze, Les moutons électriques: Roman de fantasy où un Ordre de femmes chevauche des dragons. Parmi elles, des matriarches, des cavalières, des écuyères et Sophie, qui attend. Le premier sang, le premier vol et des réponses aux questions qu'elle se pose. Une réécriture de la quête du Graal dans un univers féminin envoûtant.

- Sœurs dans la guerre de Sarah Hall, traduction d'Éric Chedaille, Rivages: Dystopie féministe où une poignée de femmes résistantes vivent dans des conditions difficiles en autarcie en marge de la société. Fascinée par leur façon de vivre et avec l'espoir d'un autre avenir que celui, très contraint, de la société totalitaire dans laquelle elle vit, Sœur décide de partir les rejoindre. Puissant.

- Vers les étoiles de Mary Robinette Kowal, traduction de Patrick Imbert, Denoël, Lunes d'encre: Uchronie qui repense la course à l'exploration spatiale dans une urgence de survie pour l'espèce humaine, ce roman nous plonge dans l'Amérique des années 50 et nous parle de racisme et de féminisme sur fond de la conquête de l'espace. Passionnant.

- Après le monde d'Antoinette Rychner, Buchet Chastel: Roman post-apo au féminin et féministe, teinté de poésie et de douleurs, Après le monde nous propose de suivre deux récits, celui de l'effondrement de la société et le chant, des années plus tard, de ces évènements. Dramatique mais teinté d'espoir d'un avenir solidaire et unifié, c'est un roman surprenant.

- Passing strange d'Ellen Klages, traduit par Éric Holstein, éditions ActuSF: Avec cette novella, direction San Francisco dans les années 40 auprès de femmes qui n'aspirent qu'à s'aimer et à être libres de le faire. Teinté de fantastique, porté par un poésie folle, cette histoire d'amours interdits dans une société qui leur refuse tout droit, et particulièrement d'être lesbiennes, est remarquable de beauté.

- L'ours et le rossignol de Katherine Arden, traduit par Jacques Collin, Denoël, Lunes d'encre: Au cœur de l'hiver russe, Vassia se laisse bercer par les légendes nordiques, notamment celle du roi de l'hiver et dialogue avec les esprits de sa maisonnée. Mais cela ne plaît pas à sa belle-mère, fière dévote qui voit en cette capacité un signe démoniaque. Comme un conte, l'histoire d'une condition féminine au cœur des légendes russes.

- Les heures rouges de Leni Zumas, traduction de Anne Rabinovitch, Les presses de la Cité: Roman d'anticipation, Les heures rouges nous plongent dans l'Amérique de demain (voire d'aujourd'hui désormais). Avortement interdit, adoption et PMA pour les femmes seules sur le point de l’être aussi. Non loin de Salem, dans un petit village de pêcheurs, cinq femmes voient leur destin se lier à l’aube de cette nouvelle ère. Glaçant et plein de sororité. 

Et voilà pour ma "petite" sélection que je n'avais pas prévu être aussi longue! Bonnes lectures, bonnes découvertes d'autrices, que ce soit pour Mars au féminin et/ou pour le reste de l'année! 

 

Comments

Merci infiniment pour ce bel article sur le challenge!!!

Avec grand plaisir! J'étais inspirée ^^

Jolie sélection en tout cas, je connaissais pas ce challenge ! Et du coup tu nous montres pas ta PAL de challenge ?

Je suis une mauvaise élève car je donne plein de conseils mais je ne ferai pas de PAL. Je sais aussi que je ne saurais pas me restreindre dans les thèmes. Mais en mars, mon but est un 100% autrice!

Très joli article !

Merci beaucoup! 

Cette liste m'a fait très plaisir, car j'ai constaté que j'ai lu pas mal de ces autrices, moi qui n'avais pratiquement jamais lu une femme jusqu'à il y a dix ans :) Merci et bon challenge!

Génial ça! C'est agréable de se rendre compte qu'on a changé nos habitudes de lecture vers plus de diversité et notamment plus d'autrices!

Add new comment