Bilan du mois de Septembre 2024

Octobre a commencé (This is Halloween!!!) et, comme chaque mois, c'est l'occasion pour moi de jeter un oeil sur le mois précédent. 

Septembre fut un mois riche en lectures avec pas mal d'arrivées en PAL mais aussi de sorties pour un équilibrage presque parfait. J'ai aussi profité de bons instants jeux et même d'une petite séance de cinéma ce qui faisait bien longtemps. Et j'ai terminé le mois sur l'arrivée d'une petite chatte à la maison qui s'appelle Nori (parce qu'elle est fine et craquante) et qui m'occupe 200% de mon temps libre en ce moment le temps que tout se passe bien.

Je me suis aussi lancée dans le Pumpkin Autumn Challenge, sans pression, juste au feeling et c'est toujours un plaisir. On est déjà à 7 catégories validées sur 1 mois de challenge, je suis plutôt fière!

Allez, c'est parti pour le bilan!

Le bilan chiffré de septembre (sans compter le(s) lecture(s) en cours) :

Voici un résumé de mon avis sur chacune des lectures du mois:

Bannière étoilée avec écrit "Coup(s) de coeur du mois"

Girlfriend on Mars de Deborah Willis, traduction de Clément Baure, Rivages


C’est un franc coup de cœur pour Girlfriend on Mars qui m’aura ému derrière son côté pop, acidulé et sarcastique. J’ai été très touchée par son ton doux-amer porté par deux personnages pommés et désespérés par le monde dans lequel ils vivent/on vit. C’est un récit joyeusement cynique, tendre, dramatique et drôle à la fois qui laisse une impression durable. Un récit efficace et accrocheur qui a évidemment un écho particulier si l’éco-anxiété ou la dépression vous touche.

  

 

Les fils enchevêtrés de marionnettes d'Adam-Troy Castro, traduction de Benoît Domis, Le Bélial', Une Heure-Lumière


Les fils enchevêtrés des marionnettes est une novella fascinante qui nous donne un autre angle de vue sur la planète Vlhan. Formidables réflexions sur l’Art, sur l’altérité et sur le sacrifice des artistes, la novella est un texte philosophique d’une grande beauté qui n’oublie pas d’étendre encore un peu plus un univers déjà dense et magnifiquement construit. 

 

Les origines de David Castello-Lopes, Denoël


J'adore l'humour de David Castello-Lopes et j'ai donc énormément ri en faisant cette lecture. Mais j'ai aussi appris des choses tout en me régalant des blagues. J’ai passé un excellent moment et je me suis évadé du quotidien le temps de 60 petits tours dans l’histoire qui ne manquent pas de nostalgie. Une excellente lecture pour les fans de l'humoriste et pour celles et ceux qui ont envie de découvrir son côté décalé.

 

Petite fille deviendra grand de Louis Feghlou et Marie-Lou Lesage, Leduc graphic


Petite fille deviendra grand est une très belle bande dessinée qui relate avec beaucoup de justesse et d’émotions le parcours de transition de Louis mais aussi l’importance de la représentativité pour les personnes en transition. C’est un récit personnel mais à la portée universelle pour ce qui est de l’appel à la tolérance et l’ouverture d’esprit. Une leçon plus qu’importante par les temps qui courent…

 

Kid Wolf et Kraken Boy de Sam J. Miller, Le Bélial', Une Heure-Lumière


J'ai adoré ma lecture de Kid Wolf et Kraken Boy qui constitue un récit surprenant, tant dans son style, mêlant urban fantasy, uchronie et romantasy, mais aussi dans son exécution. Avec un système de magie original, des personnages bien écrits, de l’émotion, de la tension et une ambiance globale maîtrisée, c’est un court récit très intense qu’on dévore sans peine. Une excellente surprise.

 

 

Les Âmes de feu d'Annie Francé-Harrar, traduction d'Erwann Perchoc, Belfond 


Les Âmes de feu est un très bon récit de science-fiction, captivant et haletant en plus d’être visionnaire. Sa description précise d’un effondrement écologique est encore très actuelle mais l’autrice y propose en plus un univers intéressant où l’utopie technologique atteint ses limites. Une bien belle découverte d’un texte très réussi qui se lit sans peine. 

 

Notre dignité : un féminisme pour les Maghrébines en milieux hostiles de Nesrine Slaoui, Stock 


Notre dignité est un essai foisonnant, riche, mêlant habilement des anecdotes de vie personnelle et des recherches et lectures parallèles. On y explore tant le passé que l’existant et le possible du public jusqu’à la sphère de l’intime pour donner une voix à un féminisme anti-raciste plus que nécessaire dans le climat politique actuel. Si le sujet vous concerne directement, c’est un livre qui, je pense, peut vous faire du bien et vous invite à penser une lutte collective qui vous convient. Si, comme moi, vous n’êtes pas concernées par cette souffrance directement, c’est un livre nécessaire pour comprendre et écouter ces femmes qui sont nos sœurs de lutte. 

 

Bannière étoilée avec des tickets de cinéma, pop corn et caméra et écrit "Films et séries"

 

 Grande fan de Tim Burton (si on exclue la période Disney), c’était une évidence pour moi d’aller voir Beetlejuice Beetlejuice au cinéma bien que j’avais de grandes craintes. Le premier film est loin d’être exceptionnel, kitsch et foutraque, mais j’ai une vrai affection pour lui et pour ses personnages (Lydia <3) et son ambiance. Il fait partie de mon paysage cinématographique fétiche. Je craignais un peu qu’on entache ici ce souvenir. Mais pas du tout! Cette suite, si longtemps après, propose un film du même acabit que le premier. C’est chaotique, absurde, loufoque, toujours aussi kitsch mais c’est aussi très divertissant. On sent que Tim Burton s’est enfin amusé à refaire ce qu’il aimait et que le casting, lui aussi, s’est amusé. Il y a une sincérité touchante dans ce film bordélique, un humour stupide très efficace et du fan service assumé et réussi.

J’ai passé un excellent moment, riant à plusieurs reprises alors que je n’ai généralement aucun humour. Les blagues dans leur bêtise réussissent très bien. On sent que le film n’essaye même pas d’être logique ou bien ficelé et l’assume à 200% dans un résultat réjouissant. Je salue aussi l’idée de refaire des effets spéciaux de l’époque du premier film, conservant cette esthétique vieillotte qui participe grandement à l’ambiance comme à l’humour. Côté casting, c’est évidemment très touchant de retrouver Winona Ryder dans son rôle de Lydia (qui est, je pense, un de mes personnages favoris de la pop culture) mais aussi Catherine O’Hara (incroyable ici) et Michael Keaton qui endossent à nouveau leurs rôles de Delia et Beetlejuice avec un plaisir certain. Jenna Ortega est aussi un très bon choix de casting et que dire de Willem Dafoe qui m’aura franchement fait beaucoup rire.  J’ai aussi apprécié de retrouver Danny Elfman à la BO pour un retour aux grands classiques. Alors oui, on est sur un film au scénario complètement/volontairement absurde et très imparfait. Mais c’est ce qui fait aussi que je suis vraiment conquise par cette suite qui respecte tout ce qui faisait le charme du premier. Voilà bien longtemps que je n’avais pas autant ri devant un film. Merci pour ça Mr Burton. Heureuse de vous retrouver dans ce que vous aimez faire. 

 

Bannière étoilée avec manette de jeu, gameboy, dés et écrit "Côtés jeux"

Il n'est pas prévu que je fasse des critiques jeux sur le blog, mais comme parfois je joue à des petits jeux (principalement jeux vidéos, principalement jeux chill / de simulation), voici une petite rubrique pour vous parler des titres qui ont accompagné mon mois. 

Thalassa : Edge of the abyss est un jeu de Sarepta studio sorti début août. Il s’agit d’un jeu d’enquête au cœur d’une épave de navire au début du XXème siècle. Vous voici immergé en scaphandre de plongée à le recherche d’indices qui pourraient expliquer ce naufrage mais aussi les derniers jours de l’équipage que vous aviez quitté suite à une scène particulièrement traumatisante. L’exploration du navire est bien sûr un peu compliquée dans les décombres mais la progression du jeu se fait de manière logique. Loin des jeux d’enquête à vous arracher les cheveux, Thalassa propose une mécanique d’énigmes très astucieuse, vous guidant sur la possible résolution d’un mystère lors de la récolte d’un indice ou indiquant sur la carte de son grand terrain d’exploration, les lieux où il reste des éléments à découvrir. Cela évite la frustration, permettant de profiter pleinement de la richesse narrative du jeu et des émotions qu’il véhicule.

Thalassa : Edge of abyss évoque notamment le traumatisme, le deuil et la culpabilité avec pertinence. Mais il explore également d’autres facettes au fur et à mesure des découvertes (relations de couple, abandon, conflits, etc.) jouant avec nos préjugés en l’absence de toutes les informations. C’est un jeu à l’ambiance très immersive, plutôt joli et très touchant. Attention cependant si les sujets abordés vous sont très sensibles, de même que le sentiment d’enfermement, la noyade ou encore le vertige. Dans ce cas, ce n’est peut-être pas une expérience que vous apprécierez. Pour ma part, j’ai dévoré ce jeu en un peu plus de 8h avec un réel plaisir, relaxé par le bruit d’une respiration en plongée et appréciant la manière dont les sujets, tels que la santé mentale, étaient traités dans le jeu.

 

Et vous, quel est le bilan du mois ? Quels livres ou quel(le)s séries/films vous ont provoqué un coup de cœur ? À quel(s) jeu(x) avez-vous joué ce mois-ci?

 

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