Bilan du mois d'Août 2021
C'est la rentrée, voici venir le bilan du mois d'août 2021!
Après deux mois riches en lecture, le rythme s'est considérablement réduit en août à cause d'un temps libre qui ne cesse de s'évaporer dans ma recherche de maison... Mais avec 13 lectures (dont beaucoup de graphiques ou de format court), j'ai tout de même passé de très bons moments en ne déplorant aucune grande déception ni aucun abandon!
Août a été aussi le lancement des festivités d'anniversaire du blog puisque "Critiques de Yuyine" a eu 10 ans le 11 août et ce site atteint sa 7ème année aujourd'hui. Les concours continuent sur Instagram, deux sont achevés et nous commençons tout juste le 3ème sur les 7 prévus.
Allez, c'est parti pour le bilan!
Le bilan d'août en chiffres (sans compter le(s) lecture(s) en cours) :
Voici un résumé de mon avis sur chacune des lectures du mois d'août dont la chronique est disponible sur le blog :
Le Jardin, Paris de Gaëlle Geniller, Delcourt, Mirages
Le Jardin, Paris est une bande dessinée absolument sublime! Les illustrations sont douces et envoûtantes et l’histoire est d’une bienveillance réconfortante. L’autrice et illustratrice nous parle d’épanouissement, de beauté et de passion avec énormément de talent et s’inscrit définitivement en tant que valeur sûre après ses deux oeuvres magnifiques. Certainement une de mes plus belles lectures de l'année.
L'éden des sorcières. Tome 1 de Yumeji (traduction de Géraldine Oudin), Ki-Oon
Le premier tome de L’éden des sorcières est un coup de coeur. Parce que l’univers post-apocalyptique de cette fable écologique me parle énormément. Parce que malgré une trame classique, l’histoire est passionnante. Parce que j’aime déjà énormément son héroïne. Et parce que visuellement, c’est un bijou! Je suis convaincue à 200% ! Vivement la suite!
Les tambours du Dieu noir et L’étrange affaire du djinn du Caire de Phenderson Djèlí Clark (traduction de Mathilde Montier), L'Atalante, La dentelle du cygne
Les tambours du Dieu noir, suivi de L’étrange affaire du djinn du Caire sont deux uchronies particulièrement immersives et inventives qui nous donnent envie de lire plus d’œuvres de l’auteur. La diversité, les héroïnes féminines remarquables, la subtilité du mélange uchronique et fantastique sont tout autant d’ingrédients qui me poussent à vous recommander la découverte.
Les livres de la terre fracturée. Tome 1, La cinquième saison de N.K. Jemisin (traduction de Michelle Charrier), lu par Bénédicte Charton, Audible
On frôle le coup de coeur avec le tome 1 des Livres de la terre fracturée. Sa narration atypique rend particulièrement bien avec la performance de Bénédicte Charton. J’ai adoré l’univers, la plume et les personnages et je trépigne d’impatience à l’idée de poursuivre l’exploration de ce monde dans la suite. Un roman captivant qui nous parle de liberté, de tolérance et offre une belle diversité.
Apprendre à se noyer de Jeremy Robert Johnson (traduction de Jean-Yves Cotté), le Cherche Midi, Vice caché
Apprendre à se noyer est une lecture qui ne nous laisse pas indemne. Suffocant, cruel, macabre, c’est un récit qui nous plonge au plus profond des ombres et du désespoir grâce à une narration maîtrisée et percutante et un usage des mots remarquables. Son final, plus confus m’a cependant un peu déçue. Cela reste néanmoins une lecture forte qui laissera mes yeux embués de larmes. Il est paru en librairie le 26 août.
Le convoyeur. Tome 2 : La cité des mille flèches de Tristan Roulot et Dimitri Armand, Le Lombard
Je suis conquise par ce tome 2 qui confirme l’excellente qualité de la série. L’univers est toujours aussi dérangeant que captivant et l’anti-héros nous réserve décidément encore quelques surprises. Ce second opus est haletant et fascinant, même si parfois il bouscule par sa violence et son graphisme très organique.
Hors-série Une Heure-Lumière 2021 : Un château sous la mer de Greg Egan (traduction de L'épaule d'Orion), Le Bélial', Une Heure-Lumière
Un château sous la mer de Greg Egan est un texte très intéressant et accessible qui nous propose un récit de transhumanisme qui interroge la notion d’identité et de libre arbitre tout en y versant des références à Dostoïevski. Le final, abrupt et énigmatique m’a cependant laissé sur une interrogation frustrante. Un peu dommage car le texte, plein d’humanité, m’avait transporté.
La tour. Tome 1/3 de Jan Kounen, Omar Ladgham & Mr Fab, Glénat, Comix Buro
L’ensemble m’a rendu complétement accroc. Même avec son manque d’originalité, c’est un tome 1 extrêmement riche en contenus et en promesses et l’intrigue de la série est d’ores-et-déjà captivante. C’est très agréable graphiquement (et puis ça se passe à Bruxelles !), les différents éléments de l’univers sont vraiment intéressants et l’intrigue sociale mêlée à celle, toute personnelle, du personnage principal, nous donnent l’envie irrépressible de lire la suite le plus vite possible.
Les cendres du Serpent-monde de Marina Sivan, Scrineo
Les cendres du Serpent-monde est un roman qu’il convient de considérer plutôt comme un roman d’aventures sans imaginaire. Intéressant pour son univers ou pour ses messages de respect de l’autre, il manque pour moi d’un soupçon d’immersion et d’attachement aux personnages pour créer l’émotion. L’intrigue ne ménage en tout cas pas les protagonistes et propose de belles surprises même si certaines longueurs apparaissent.
Yojimbot. Tome 1 de Sylvain Repos et Noiry, Dargaud
Le tome 1 de Yojimbot est une réussite. L’univers post-apo aux décors japonais traditionnels m’a envoûté et l’idée originale de ces personnages robotiques samouraïs est excellente. L’intrigue, même si elle reste très concentrée en actions et moins en révélations, a réussi elle aussi a me captiver de bout en bout en réussissant à créer de l’attachement et de l’émotion.
La petite rouge courroux de Raphaële Frier et Victoria Dorche, Sarbacane : album du mois
La petite rouge courroux est un album de caractère, foncièrement féministe et engagé, parlant de consentement et de sexisme et semant un vent de révolte exaltant. Avec des dessins nerveux et bigarrés et une réécriture du conte haché de colère, c’est un album puissant et fort qui apporte un vent de fraîcheur à une histoire classique datée.
Au nord du monde de Marcel Theroux (traduction de Stéphane Roques), Zulma
Au nord du monde est un bon roman d’anticipation. Les personnages sont bien écrits, l’intrigue offre de belles surprises et des réflexions intéressantes. Cependant, pour la lectrice très amatrice de post-apo que je suis il manque d’originalité et reste très classique dans son déroulé, son univers et sa proposition. Une lecture à sa sortie en 2010 aurait certainement placé ce titre parmi mes coups de coeur mais la réédition de 2021 le rend moins remarquable malheureusement.
Terrarium. Tome 1 de Yûna Hirasawa (traduction de Yohan Leclerc), Glénat manga
J’ai été plutôt convaincue par ce premier tome de la série Terrarium. Bien qu’un peu répétitif et étonnamment enfantin pour un seinen postapo, c’est un manga qui m’a émue par sa bienveillance et sa douceur, en plus d’offrir de très jolis dessins et un univers très plaisant à parcourir et à découvrir.
Kaamelott, premier volet écrit et réalisé par Alexandre Astier
Ce premier volet de Kaamelott est un bon film qui nous fait passer un vrai bon moment grâce à un bel équilibre entre humour et intensité. Loin d’être parfait, le film aurait cependant mérité quelques remaniements au montage pour une meilleure gestion de son rythme et de sa narration. Mais il nous offre des décors, des costumes et une musique impeccable au service d’une intrigue prenante et enthousiasmante pour les fans de la série ou celleux en devenir.
Et vous, quel est le bilan du mois ? Quels livres ont provoqué un coup de cœur ?
Comments
J'aime beaucoup la taille raisonnable de ta PaL... :)
Que de lectures ! J'ai noté Apprendre à se noyer, les tambours du dieu noir et la trilogie de Jemisin (comment veux-tu que la mienne de PaL se tienne bien, je te pose la question ?? ^^).
Les cendres du serpent-monde étaient dans mes bonnes lectures aussi.
J'aime bien tes petits templates récapitulatifs, et aussi la diversité des formats de ce que tu lis (et regardes). Kaamelott c'est marrant, je n'ai jamais regardé la série…
De mon côté, j'ai beaucoup aimé Le royaume sans ciel de Charlotte Ambrun (la réécriture de trois contes chez Magic Mirror) et surtout L'estrange malaventure de Mirella (heu ah tiens, une réécriture de conte ^^) de Flore Vesco. Celui-là je l'ai beaucoup beaucoup aimé, mais il n'a pas duré longtemps, je l'ai englouti en une soirée et une petite matinée !
Par contre, j'ai eu une mauvaise lecture, avec Absolution de Miranda Potter.
Mais Septembre met déjà la barre très très haut là en ce qui me concerne :)
Merci! Je suis navrée pour ta PAL et sache que si la mienne te paraît raisonnable c'est aussi parce que je bosse chaque jour dans une potentielle PAL de 36000 livres :p, ça aide.
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