Ces sorties littéraires qui me donnent envie - Octobre 2024

Octobre est toujours un mois où les choix pour l'article des sorties sont les plus durs, Mois de l'Imaginaire oblige. Et cette année ne déroge pas à la règle avec une quantité d'autrices incontournables importantes, des valeurs sûres, des propositions originales et des parenthèses de douceur côté BD/romans graphiques. Accrochez-vous à vos listes d'envies, c'est parti pour 

Pour rappel, ces livres ne seront pas forcément des achats, mais ce sont ceux qui m'ont attiré plus particulièrement dans la multitude des sorties. Je ne donne pas le résumé de l'éditeur pour ceux qui ne souhaitent pas les lire, mais le site de l'éditeur (ou de site de vente si le titre n'est pas encore indiqué chez l'éditeur) est accessible en cliquant sur les titres si vous souhaitez avoir ce résumé. N’hésitez pas à me dire en commentaires s'il y a des sorties que j’ai relevé que vous avez vous aussi noté et quel(s) livre(s) vous attendez avec impatience.

Lanvil emmêlée de Michael Roch, La Volte, couverture de Etienne Mineur (362 pages, 19€, 3 octobre)


Après avoir été impressionné par Tè Mawon et bien que j’ai peiné face à l’exigence de ce texte, il est évident que la sortie d’un nouvel ouvrage dans la mégalopole de Lanvil m’intéresse. Il s’agit cette fois d’une recueil de nouvelles formant comme un roman choral. Au programme 9 textes pour offrir de nouveaux regards sur ces Caraïbes décolonisées et retrouver certains personnages du premier roman. Je suis curieuse de me plonger dans cette nouvelle exploration afrofuturiste et dans cette langue multiple et riche. 

 

La harpiste des terres rouges d’Aurélie Wellenstein, Fleuve, Outre-Fleuve, couverture de ?? (352 pages, 20.90€, 3 octobre)


Bien que je ne sois généralement que peu attirée par les univers d’inspiration western, je fais confiance à Aurélie Wellenstein pour changer cela. Elle propose en tout cas ici un univers hybride interpellant, évoquant de la musique comme pouvoir. Nul doute également que des questions environnementales seront posées dans cette intrigue, comme toujours chez l’autrice. Elle fait partie de mes valeurs sures et il est évident que c’est une sortie à côté de laquelle je ne pouvais pas passer.

 

Une valse pour les grotesques de Guillaume Chamanadjian, Aux Forges de Vulcain, couverture d’Elena Vieillard ( ? pages, 22€, 4 octobre)


Après avoir été conquise par sa Capitale du sud, je suis extrêmement curieuse de retrouver l’auteur dans un autre univers. J’avais été épatée par sa plume, par la richesse de son décorum, la puissance immersive de son écriture et sa capacité à surprendre. Les premiers retours en avant-première que j’ai entendu laissent présager d’une lecture encore une fois très originale, impeccablement rythmée, et superbement écrite. Bref, ça donne très envie.

 

Nadya De Pat Murphy, traduction de ??, Mnémos, couverture de Selcha Uni (432 pages, 23.10€, 9 octobre)


Second titre d’inspiration western de ce repérage, … décidément tout est possible. Mais encore une fois c’est surtout pour l’autrice que je retiens ce titre. Pat Murphy m’avait conquise avec La ville peu de temps après, un texte original et poétique qui revisitait le post-apo, et je suis curieuse de voir ce qu’elle peut proposer dans un tout autre registre. Celui-ci est présenté comme un roman féministe plein d’aventure. Et ça suffit à éveiller ma curiosité.

 

Visqueuse de Morgane Caussarieu, Au diable Vauvert, couverture de Olivier Fontvieille (380 pages, 22€, 10 octobre)


Après avoir été conquise par Vertèbres de l’autrice, j’ai hâte de voir ce qu’elle peut proposer cette fois avec un récit qui met en scène une créature telle que la sirène. J’aime sa capacité à interroger la monstruosité et à plonger dans nos représentations et mythes des créatures. Nul doute que ce roman sera à la fois dérangeant et puissant. Hâte de sauter à l’eau à mes risques et périls.

 

Patternist. Tome 1, Mauvaise graine d’Octavia E. Butler, traduction de Jessica Shapiro, Au diable Vauvert, couverture française non dévoilée encore (400 pages, 23.50€, 10 octobre)


Là encore, c’est au nom de l’autrice que je fais totalement confiance. Octavia E. Butler est une autrice aux textes puissants, utilisant habilement la SF pour évoquer des sujets majeurs comme la xénophobie, l’esclavage, etc. Avec Mauvaise graine, elle proposait un récit mythologique de création ancré dans un récit afro-futuriste et féministe. J’ai très envie de découvrir ce texte assez important dans l’œuvre de l’autrice.

 

Dernier meurtre au bout du monde de Stuart Turton, traduction de Cindy Colin-Kapen, Sonatine, couverture de ?? (448 pages, 24€, 10 octobre)


Encore une valeur sûre. J’ai eu un franc coup de cœur pour le premier roman de l’auteur et j’ai vraiment adoré le suivant. Cette troisième enquête mêle à nouveau un aspect imaginaire et propose à nouveau un huis-clos probablement plein de surprises. C’est un livre qui s’annonce extrêmement prometteur, entre tension et mystère. De quoi passer un très bon moment, surtout à l’automne.

 

Royaume de vent et de colères. Intégrale de Jean-Laurent Del Socorro, Argyll, couverture de Xavier Colette (528 pages, 24.90€, 18 octobre)


Il ne s’agit pas ici d’un ajout à la PAL puisque j’ai déjà tout lu (hormis la nouvelle inédite Chien de guerre) mais je vous signale la sortie de cette intégrale du Royaume de vent et de colères qui comprend le texte éponyme, le roman Du roi je serai l’assassin et les textes courts La guerre des trois rois, Gabin sans aime et Le vert est éternel. Tous ces textes sont des pépites et cette belle intégrale sera parfaitement accordée à Peines de mots perdus, issu du même univers et paru chez Argyll.

 

 

Viendra le temps du feu – collector de Wendy Delorme, Cambourakis, couverture de Karine Rougier (320 pages, 12€, 2 octobre)


Ayant adoré ce roman, je vous signale la sortie d’un poche collector si vous ne l’avez pas encore découvert. Viendra le temps du feu est un récit dystopique à la plume magnifique. C’est le récit d’une communauté de résistance, un cri d’amour pour la liberté de vivre comme nous le désirons, un texte rempli d’une sororité puissante. J’en garde un souvenir puissant et je ne peux que vous inviter à le lire à votre tour.

 

Le chant de la mer de Samuel Sattin, d’après le film de Tomm Moore, Nobi Nobi (272 pages, 25€, 9 octobre)


Comment ne pas craquer devant tant de mignonnerie? Les films de Tome Moore sont absolument superbes et c’est une joie de voir une adaptation BD aussi prometteuse de son Chant de la mer. Histoire familiale, légende de selkie, tendresse et merveilleux, c’est un récit onirique dont les extraits proposés ont l’air sublimes. Un petit écrin de douceur et d’évasion qui va faire une belle parenthèse dans les mois les plus sombres. 

 

Bergères guerrières. Les novices de Jonathan Garnier et Amélie Fléchais, Glénat, Tchô ! (56 pages, 14.90€, 16 octobre)


Encore un peu de douceur? Après nous avoir emporté dans leur magnifique histoire en 4 volumes, Jonathan Garnier et Amélie Fléchais reviennent dans l’univers formidable des Bergères guerrières avec un album inédit pour notre plus grand plaisir. Il s’agit ici plutôt d’un livre illustré que d’une BD mais nous allons retrouver ce qui m’a tant conquis, à savoir le dessin rond et envoûtant et l’univers original et doux-amer de la série BD. 

 

Minuit passé de Gaëlle Geniller, Delcourt (204 pages, 25.50€, 23 octobre)


Impossible de passer à côté! J’ai eu des énormes coups de coeur pour les BD de l’autrice, Les fleurs de grand frère et Le Jardin, Paris. Que ce soit par son dessin ou par ses messages, ses œuvres proposent des messages doux de tolérance, d’ouverture et de tendresse. Minuit passé s’annonce un album à nouveau superbe, touchant et surprenant. C’est certainement LA lecture d’octobre que j’attends avec le plus d’impatience. 

 

Les sorcières de l’île de Floriane Soulas et Ealy, Robert Laffont, Inari (136 pages, 21.90€, 24 octobre)


On termine ce repérage avec une belle surprise! Floriane Soulas nous propose cette fois un roman graphique qui s’annonce plein d’aventure. Les illustrations magnifiques de Caly offrent un écrin doux et réconfortant à cette histoire (non mais ce renard là <3). Les sorcières de l’île est une sortie extrêmement prometteuse que je suis curieuse de découvrir pour une petite pause douceur. 

 

Et vous, quelle(s) sortie(s) avez-vous repérée(s)?

 

 

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