Ces sorties littéraires qui me donnent envie - Août 2025

Juillet avance bien et pendant cette agréable pause éditoriale, j'ai mes yeux déjà tournée vers la rentrée littéraire et je vous propose un petit tour vers les sorties du mois prochain qui ont retenu mon attention. Pas de littérature blanche à l'horizon, mais 9 titres de SFFF et 1 BD plus documentaire. Un repérage plus sage que certaines fois et certainement plus sage que celui de septembre qui ne cesse de 

Pour rappel, ces livres ne seront pas forcément des achats, mais ce sont ceux qui m'ont attiré plus particulièrement dans la multitude des sorties. Je ne donne pas le résumé de l'éditeur pour ceux qui ne souhaitent pas les lire, mais le site de l'éditeur (ou de site de vente si le titre n'est pas encore indiqué chez l'éditeur) est accessible en cliquant sur les titres si vous souhaitez avoir ce résumé. N’hésitez pas à me dire en commentaires s'il y a des sorties que j’ai relevé que vous avez vous aussi noté et quel(s) livre(s) vous attendez avec impatience.

Chevauche-Brumes : intégrale de Thibaud Latil-Nicolas, Mnémos, couverture de Qistina Khalidah (880 pages, 42€, 20 août)


J’avais adoré ma lecture de cette trilogie de fantasy épique qui, de tome en tome, gagne en qualité jusqu’à une conclusion intense et formidable dont je me souviens encore parfaitement. Je suis donc ravie de voir paraître cette magnifique intégrale que je vous conseille fortement si vous n’avez pas encore plongé au cœur des brumes tissées par Thibaud Latil-Nicolas.

 

Graveyard shift de M.L. Rio , traduction de Clémentine Curie, Bragelonne, Bragelonne Terreur, couverture de Teagan White (144 pages, 12€, 20 août)


Je suis ravie de voir un retour à l’horreur dernièrement dans le monde de l’édition et ce conte gothique m’attire tout particulièrement. Le synopsis laisse présager quelque chose d’assez classique de prime abord mais je suis néanmoins curieuse de découvrir sa modernité et son ambiance. Ce sera une lecture parfaite pour préparer l’arrivée de l’automne!

 

Et que désirez vous ce soir de Premee Mohamed, traduction de Marie Surgers, L’Atalante, couverture de Thomas Dambreville (112 pages, 11.50€, 21 août)


Déjà: oh bordel que j’aime cette couverture! Ensuite, c’est une évidence dès le nom de l’autrice. J’aime énormément sa saga post-apo La migration annuelle des nuages, j’ai été conquise par son conte horrifique Comme l’exigeait la forêt, j’ai donc très envie de la lire dans ce tout autre registre fait de vengeance, et porté par une héroïne revenue à la vie. Je suis déjà envoûtée par le résumé, vivement le 21 août.

 

Petit, grand : le parlement des fées de John Crowley, traduction de Patrick Couton, L’Atalante, couverture de Thibault Daumain (768 pages, 32.50€, 28 août)


C’est un classique que je n’ai malheureusement pas encore lu et je dois avouer que cette intégrale soignée me donne plutôt envie! Je n’ai lu qu’une fois John Crowley (avec Kra) parce que je sais sa plume exigeante et ses ouvrages assez denses et que, souvent, cela suffit à me faire peur. Mais j’en garde un souvenir très intense et le sentiment d’avoir découvert un chef-d’œuvre. Cette intégrale, qui semble d’un autre registre, me donne donc très envie.

 

Doppelgänger de Gerard Guix, Aux forges de Vulcain, couverture de Elena Vieillard (768 pages, 29€, 29 août)


Je connais la capacité des éditions Aux forges de Vulcain de proposer des textes qui marquent, qui osent, qui restent en mémoire. Cette sortie m’interpelle. Elle m’interroge aussi beaucoup mais je sens qu’il y a matière à se prendre une jolie claque. Je suis curieuse de voir comment le mix bunker d’Hitler et Charlie Chaplin vont s’agencer et j’ai ma curiosité bien piquée.

 

 

Girlfriend on mars de Deborah Willis, traduction de Clément Baude, Rivages poche, couverture poche non annoncée, couverture GF Carter Baran (496 pages, 11€, 20 août)


Ce roman faisait partie de mes meilleures lectures de l’année 2024 et je suis ravie de pouvoir à nouveau vous le conseiller à l’occasion de son passage en poche. Girlfriend on Mars m’aura ému derrière son côté pop, acidulé et sarcastique. J’ai été très touchée par son ton doux-amer porté par deux personnages pommés et désespérés par le monde dans lequel ils vivent/on vit. C’est un récit joyeusement cynique, tendre, dramatique et drôle à la fois qui laisse une impression durable derrière son apparente banalité.

 

Kra : Dar Duchesne dans les ruines de l’Ymr de John Crowley, traduction de Patrick Couton, L’Atalante, Neptune, couverture de Førtifem (560 pages, 10.70€, 21 août)


Je vous parlais un peu plus haut de ma lecture de Kra que je considère sincèrement comme un chef-d’œuvre. C’est un roman inclassable et purement génial qui traite de la vie, de l’histoire du monde, de l’humanité et de la mort avec originalité, puissance et philosophie. Envoûtante, l’histoire de Dar Duchesne et, à travers elle, celle de notre monde, est une lecture étonnante et exigeante qui ne plaira peut-être pas à tout le monde mais qui bouscule les codes et est riche d’enseignements. Foncez sur cette sortie poche.

 

Voile vers Byzance de Robert Silverberg, traduction de Pierre-Paul Durastanti, Le Bélial’, Une Heure-Lumière, couverture d’Aurélien Police (140 pages, 11.90€, 21 août)


Comme toujours, les nouvelles parutions UHL font partie de mes repérages, non seulement pour la collectionnite aigüe dont je suis définitivement victime ici mais aussi pour la qualité des textes proposés. Avec cette nouvelle sortie au pitch très intéressant d’une humanité futuriste qui vit dans des reproductions de grandes villes du passé, ce sera enfin pour moi l’occasion de découvrir l’auteur et de ne plus avoir de reproches du Chien critique à ce propos :p.

 

 

Nous sommes la voix de celles qui n’en ont plus de Paola Guzzo et Cécile Rousset, Actes sud BD, couverture de Cécile Rousset (160 pages, 24.90€, 27 août)


Changement complet de registre et seule sortie hors SFFF de ce repérage, cette bande-dessinée nous propose de découvrir l’histoire du mouvement des colleuses féministes et leur lutte devenue, depuis, assez iconique. J’ai très hâte de me plonger dans cette BD et de vous en parler. Et comme je viens de la recevoir, ce sera bientôt chose faîte.

 

La tête de mort venue de Suède de Daria Schmitt, Dupuis, couvertures de Daria Schmitt (120 pages, 25€ édition classique, 39€ édition numérotée signée, 49€ édition noir et blanc, 29 août)


Daria Schmitt nous avait subjugués avec son Bestiaire du crépuscule dont l’esthétique foisonnante happe et envoûte. Elle revient ici avec un autre roman graphique tout aussi inspiré, avec des accents fantastiques et philosophiques, qui se mêlent au creux de son dessin d’une richesse folle. J’avoue zieuter très très fort la superbe édition noir et blanc…

 

Et vous, quelle(s) sortie(s) avez-vous repérée(s)?

 

 

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