Ces sorties littéraires qui me donnent envie - Novembre 2025

À partir de novembre, le nombre de parution baisse drastiquement et il est d'ailleurs pas courant que je fasse un repérage de sorties pour ce onzième mois de l'année. J'ai cependant repéré 5 livres qui méritent grandement cette mise en avant... C'est donc parti pour un petit repérage de sorties avec 5 petites pépites en devenir.

Bannière étoilée avec écrit "Sorties littéraires Novembre 2025"

Pour rappel, ces livres ne seront pas forcément des achats, mais ce sont ceux qui m'ont attiré plus particulièrement dans la multitude des sorties. Je ne donne pas le résumé de l'éditeur pour ceux qui ne souhaitent pas les lire, mais le site de l'éditeur (ou de site de vente si le titre n'est pas encore indiqué chez l'éditeur) est accessible en cliquant sur les titres si vous souhaitez avoir ce résumé. N’hésitez pas à me dire en commentaires s'il y a des sorties que j’ai relevé que vous avez vous aussi noté et quel(s) livre(s) vous attendez avec impatience.

Bannière "Les grands formats"

Couverture de Quand vient la sorcière

Quand vient la sorcière de T. Kingfisher, traduction de Camille Filhol, Seuil, Verso, couverture de Christina Mrozik (416 pages, 22.90€, 7 novembre)


J’ai entendu beaucoup de bien des écrits de l’autrice et j’avoue être vraiment curieuse de lire sa plume moi aussi. Cette nouvelle traduction propose une réécriture du conte La petite gardienne d’oies des frères Grimm. Appartenant au registre du cosy horror, c’est un titre qui me donne très envie et qui va parler d’émancipation. Il a été lauréat du prix Locus Fantasy en 2025 ce qui ne gâche rien.

 

 

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Couverture de Nettle & Bone

Nettle & Bone: comment tuer un prince de T. Kingfisher, traduction de Nicolas Ancion et Axelle Demoulin, LGF, Livre de poche fantasy, couverture de Natasha Mackenzie (384 pages, 9.90€, 5 novembre)


Dans la même logique, il est évident que je me note la parution poche de Nettle & Bone qui semble avoir beaucoup plu et qui a attiré mon attention sur son autrice. Le gros point d’intérêt pour moi est évidemment son aspect féministe. La phrase d’accroche « Dans ce conte de fées, la princesse n'épouse pas le prince. Elle le tue. » est évidemment très très alléchante. Les clichés dépoussiérés, l’audace qui semble avoir marqué le lectorat, sont autant d’atouts qui me donnent envie de découvrir ce titre.

 

Couverture de Chanter le silence

Chanter le silence de Cassandra Khaw, traduction de Marie Koullen, Argyll, RéciFs, couverture d’Anouck Faure (112 pages, 9.90€, 7 novembre)


Bien que je n’aie pas encore lu le premier titre de l’autrice, paru chez Argyll dans la même collection il y a peu, c’est sans aucun doute que je me note Chanter le silence qui paraît tout aussi dérangeant et prometteur. On est ici dans un registre horrifique, proche de Lovecraft mais avec toute l’originalité de son autrice, et j’en attends un texte envoûtant et parfaitement inquiétant. Très hâte de découvrir cette autrice!

 

Couverture de Colorer le monde

Colorer le monde ; suivi de Qui possède la lune? de Mu Ming, traduction de Gwennaël Gaffric, couverture d’Anouck Faure,  Argyll, RéciFs (128 pages, 9.90€, 7 novembre)


Une évidence là encore, non seulement pour la collection mais aussi pour l’autrice. Et puis cette couverture… OMG! J’avais adoré Le bracelet de Jade de Mu Ming qui est un récit audacieux et fascinant qui m’aura envoûté par son originalité et son côté philosophique et poétique. J’ai très hâte de découvrir ces deux autres textes de l’autrice regroupés ici dans un nouveau numéro de RéciFs. 

 

Couverture de La galaxie vue du sol

La galaxie vue du sol (les voyageurs, #4) de Becky Chambers, traduction de Marie Surgers, LGF, Livre de poche SF, couverture de ?? (448 pages, 9.70€, 13 novembre)


Celui-ci, je l’ai déjà lu mais je ne pouvais pas ne pas le citer. Parce que Becky Chambers est définitivement mon autrice favorite. Parce que la saga des Voyageurs (avec 4 livres pouvant se lire séparément) est ma saga doudou par excellence. Et parce que ce quatrième opus est un chef-d’œuvre. Bienveillant, doux, inclusif mais sans se leurrer sur nos failles ni tomber dans la niaiserie, La Galaxie vue du sol est un concentré d’humanité (sans aucun humain!) où la rencontre des espèces participe à bâtir un futur plus inclusif. Bref, lisez Becky Chambers. Ça rend le monde plus beau. 

 

Et vous, quelle(s) sortie(s) avez-vous repérée(s)?

 

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