Bilan du mois d'Octobre 2020
En ce 1er novembre, il est temps de dresser le bilan du mois précédent!
En octobre, j'ai tenté de sortir la tête de ma PAL qui n'en finissait plus de grandir en lisant un maximum de livres et, surtout, en lisant tous les services presse que j'avais en attente. Mission réussie! Je remercie vivement les maisons d'édition qui ont été extrêmement généreuse depuis septembre et qui m'ont accordé leur confiance. Ayant été malade, j'ai aussi pu avancer confortablement dans les grosses briques que j'avais sous la main et ma PAL est revenu à un niveau plus raisonnable. Plusieurs coups de coeur sont venus contrebalancés des déceptions assez sévères...
Je profite de ce bilan pour vous envoyer tout mon soutien et mon amour dans cette période très compliquée. Prenez soin de vous et prenez soin des autres, plus que jamais.
Allez, c'est parti pour le bilan!
Le bilan en chiffres :
- 7 romans + 2 BD + 1 album
- 3561 pages
- 10 éditeurs différents / 10 titres
- 1 emprunt en bibliothèque + 8 services presse (Merci!) + 1 Masse critique Babelio
- 90% de littérature de l'imaginaire
Voici un résumé de mon avis sur chacune de ces lectures dont la chronique est disponible sur le blog:
Les voyageurs. Tome 1, L'espace d'un an de Becky Chambers (traduction de Marie Surgers), LGF, J'ai lu imaginaire : coup de ♥
L’espace d’un an est un coup de coeur intersidéral. C’est un roman qui a la beauté envoûtante d’un ciel étoilé, c’est un trésor de bienveillance et de diversité, une histoire riche en découvertes mais à la familiarité réconfortante, un roman positif qui redonne foi en l’humanité… Et en plus, ça se passe dans l’espace! Que demander de plus? On est vraiment face à un roman SFFF positif qui fait du bien, qui touche en plein coeur et qui nous donne terriblement envie de se jeter sur la suite pour retrouver ses personnages fabuleusement attachants.
Le jour où la guerre est arrivée de Nicola Davies et Rebecca Cobb (traduction de Nelle Hainaut-Baertsoen), Mijade : album du mois
C'est un album fort qui permet de comprendre l’horreur de la guerre et nous sensibilise à l’accueil des refugiés qui ont plus que besoin de retrouver un semblant de normalité. Une lecture essentielle pour petits et grands illustrée avec un style enfantin qui rend le message d'autant plus puissant et l'identifcation des jeunes lecteur.ice.s plus aisée. Un tour de force qui permet de se mettre à la place des ces personnes qui ont tout perdu à cause d'une guerre qu'iels n'ont jamais demandé.
La dernière geste. Deuxième chant: L'héritage du rail de Morgan of Glencoe, ActuSf, Naos : coup de ♥
Si j'avais adoré le premier tome de cette série, j'ai eu un coup de coeur pour sa suite. Plus rythmé, d’une plume plus mature, ce deuxième chant est passionnant, touchant et nous offre de formidables retrouvailles avec ces personnages terriblement attachants qui m’avaient tant manqué depuis 1 an. On y retrouve la diversité dans la galerie de personnages et l'univers enchanteur du premier, bercé de musiques et d'inspirations celtes et asiatiques toujours aussi envoûtantes. Un régal!
Soeurs d'Ys: la malédiction du royaume englouti de Matthew Tobin Anderson et illustrée par Jo Rioux (traduction d'Alice Delarbre), Rue de Sèvres : lecture #HMSFFFChallenge et coup de ♥
Joli petit coup de cœur pour Sœurs d’Ys qui est une BD aussi envoûtante que superbe. La légende bretonne d’Atlantide trouve ici un bien bel écrin pour être découverte, entre les dessins doux et élégants de Jo Rioux et les mots, justes et mesurés de Matthew Tobin Anderson. On est vraiment happé par le dessin et l'histoire, mystérieuse, nous ensorcelle. Je vous conseille fortement cette jolie BD!
La mer sans étoiles d'Erin Morgenstern (traduction de Julie Sibony), Sonatine
C'était une histoire extrêmement prometteuse mais la lecture n’aura pas été aussi douce que souhaitée. Si j’ai apprécié l’univers, fou mais beau, la plume enchanteresse par moments ou l’amour bibliophilique de ce roman, j’ai regretté de m’être perdue dans ces histoires alambiquées et la narration trop labyrinthique. Le final aura achevé de me perdre, partant trop loin pour moi dans les méandres imaginaires… J'en ressors finalement assez déçue et je crains de l'oublier très vite.
La princesse au visage de nuit de David Bry, L'Homme sans Nom, Fantastic : coup de ♥
La princesse au visage de nuit est une grande réussite. Son ambiance à la fois fascinante et légèrement angoissante est parfaite et immersive, le mélange enquête/fantastique est particulièrement réussi et la plume de l’auteur envoûte toujours et donne au roman une touche de mélancolie poétique savoureuse. On y retrouve le meilleur des deux précédents romans de David Bry et on atteint un certain niveau de perfection qui m'a provoqué un joli coup de coeur.
Inhumain de Valérie Mangin et Denis Bajram, illustrée par Thibaud de Rochebrune, Dupuis
Inhumain est un album de SF particulièrement qualitatif. Graphiquement, Thibaud de Rochebrune nous offre des planches vertigineuses fascinantes qui envoûte à la lecture et offre une dimension magistrale à l'intrigue. Et du côté de l’histoire, Valérie Mangin et Denis Bajram nous propose une histoire haletante et captivante entre exploration d’une planète et exploration de l’âme humaine. Quelques petits regrets, notamment sur l'aspect légèrement prévisible, ne viennent pas entacher le plaisir global ressenti à la lecture.
Upside down de Richard Canal, Mnémos
Ce roman propose un univers très intéressant et s’inscrit dans la lignée des romans de SF engagés qui tentent de réveiller la conscience de celleux qui le lise. Malgré quelques regrets quant au manque d’épaisseur des personnages ou au manichéisme de l'univers, la lecture reste plutôt agréable et les messages véhiculés par l'auteur ont le mérite d'être affirmés et essentiels. On aurait aimé plus de nuances et de reliefs pour rendre Upside down mémorable.
Sakhaline d'Edouard Verkine (traduction de Yves Gauthier), Actes Sud, Exofictions
Sakhaline est un roman très sombre qui dépeint le pire de l’humanité en un concentré difficile à encaisser. Un enfer qui percute à la lecture et ne peut pas laisser indemne. Et si on est apte à tolérer tout ça, il faut aussi faire avec ses longueurs conséquentes, ses passages assez absurdes et sa narration très spéciale. Je suis passé à côté ce cette lecture personnellement, même si la dernière partie, plus active et plus tendue m’aura paru plus agréable… Mais dans l'ensemble, c'est une sacré déception.
Contagion de Lawrence Wright (traduction de Laurent Barucq), Cherche-Midi : lecture #TeamThrillersCHM
Contagion est un roman rythmé et intense qui trouve un écho tout particulier dans notre contexte actuel mais qui s’en détache aussi très nettement, rassurez-vous. Thriller médical et politique, Contagion est un livre efficace et accrocheur dont le plus gros défaut est surement la communication racoleuse qui est faite autour. On passe finalement un bon moment avec ce livre sous haute tension qui a des allures de blockbuster (et sera d'ailleurs normalement adapté pae Ridley Scott).
Et vous, quel est le bilan du mois ? Quels livres ont provoqué un coup de cœur ?
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