Ces sorties littéraires qui me donnent envie - Mai 2025

Alors... comment vous dire... ai c'est le craquage complet. J'ai eu beau trier encore et encore je n'ai pas su éliminer la quantité absolument astronomique de sorties que j'ai envie de lire! C'est donc probablement le plus gros repérage de sorties de toute l'histoire de ce blog avec des évidences, des autrices sûres et des découvertes prometteuses. Bref, il me faudra surement une vie de plus pour lire tout ça. 

Pour rappel, ces livres ne seront pas forcément des achats, mais ce sont ceux qui m'ont attiré plus particulièrement dans la multitude des sorties. Je ne donne pas le résumé de l'éditeur pour ceux qui ne souhaitent pas les lire, mais le site de l'éditeur (ou de site de vente si le titre n'est pas encore indiqué chez l'éditeur) est accessible en cliquant sur les titres si vous souhaitez avoir ce résumé. N’hésitez pas à me dire en commentaires s'il y a des sorties que j’ai relevé que vous avez vous aussi noté et quel(s) livre(s) vous attendez avec impatience.

Cassandre de Sharma Shields, traduction par Elisabeth Guillerm, Aux forges de Vulcain, couverture d’Elena Vieillard (? pages, 22.50€, 2 mai)


Ce roman uchronique teinté de fantastique a l’air passionnant. Proposant non seulement une réécriture du mythe de Cassandre, il se plonge également dans une période historique majeure avec le projet Manhattan et vient questionner la notion de responsabilité. Doit-on dénoncer, s’opposer ou cacher l’horreur à venir ? Comment vivre avec ce poids ? Et quelle marge de manœuvre laisse-t-on à une femme dans un monde si patriarcal ? Tant de questions que suggèrent le pitch de ce roman qui me tente énormément.

 

La fille du feu d’Aurélie Wellenstein, Fleuve, OutreFleuve, couverture de ? (256 pages, 19.90€, 7 mai)


Un nouveau roman d’Aurélie Wellenstein est évidemment une valeur sûre. Avec ce nouveau titre, on sent que l’autrice replonge corps et âme dans son lien avec le monde sauvage et propose un récit autour de la nature et du feu qui la consume via trois protagonistes eux aussi rongés par les flammes. Un roman qui s’annonce encore une fois intense et beau et qui me marquera certainement tout autant que chaque lecture de l’autrice.

 

Le jour où l’humanité a niqué la fantasy de Karim Berrouka, La Volte, couverture de  Diego Tripodi (360 pages, 19€, 8 mai)


Ce n’est pas un livre qui s’ajoutera à ma PAL car je l’ai déjà lu et adoré. Mais pour toutes celles et ceux qui n’ont pas pu le découvrir, cette nouvelle édition le rend de nouveau accessible ! C’est un roman jubilatoire qui nous projette dans un joyeux bordel halluciné qui utilise et détourne les clichés de la fantasy pour mieux nous faire marrer. C'est fou, c'est hilarant, et c'est aussi bien acéré côté critique sur le genre et la société dans son ensemble. Bref, lisez-le sans tarder.

 

Histoires de moine et de robot. Intégrale reliée de Becky Chambers, traduction de Marie Surgers, L’Atalante, La dentelle du cygne, couverture de Jeff Langevin (248 pages, 22.50€, 8 mai)


Là aussi, j’ai déjà lu les deux ouvrages qui composent cette intégrale. Mais suis-je faible et ai-je désespérément envie d’avoir cet ensemble ? Oui. Parce que c’est Becky Chambers et que ça fait du bien. Parce que cette duologie a eu un écho vraiment particulier pour moi. Parce que cette histoire autour de la notion de bonheur est pleine de tendresse et de sagesse. Bref, j’ai envie de craquer sur cette jolie intégrale.

 

Tous les invisibles de Mateo Askaripour, traduction d’Anne-Sylvie Homassel, Buchet Chastel, couverture de ? (480 pages, 24.50€, 8 mai)


Je l’ai d’abord noté pour sa traductrice qui, jusque-là, a toujours traduit des livres que j’ai adorés. Ensuite, il était noté qu’il était conseillé pour les lecteurs de Colson Whitehead dont j’ai beaucoup aimé les ouvrages dans ce qu’ils dénoncent avec force. Enfin, en fouillant un peu, je découvre qu’il s’agit d’un livre fantastique d’anticipation qui va interroger les inégalités dans la société, entre autres le racisme systémique, et propose une héroïne invisible qui a envie de changer les choses. Comment ne pas avoir envie de le lire après ça ? Impossible pour moi.

 

Entre autres univers d’Emet North, traduction de Gilles Goullet, Denoël, Lunes d’encre, couverture de ? (? pages, 22.90€, 14 mai)


Le résumé de l’ouvrage m’évoque Mes vrais enfants de Jo Walton avec son idée de basculement des réalités à un nœud dans l’existence d’une personne. Mais il semble aller plus loin, proposer un kaléidoscope d’univers tout en conservant des questionnements très humains. J’espère un roman vertigineux dans sa construction mais néanmoins porté sur l’émotion.

 

Chlorine de Jade Song, traduction de Marie Kouellen, Argyll, ReciFs, couverture d’Anouck Faure (320 pages, 21.90€, 14 mai)


Depuis son annonce, ce roman me fascine. On est ici dans un registre, très probable, de body horror avec une vision de la sirène qui sera probablement dérangeante et une formidable réflexion sur le sacrifice de soi, corps et âme, pour une passion qui finit par nous dévorer. Jade Song semble être une autrice qu’il faut absolument découvrir, et ce roman fait de métamorphose et de douleur a l’air absolument excellent.

 

La guilde des queues de chats morts de Phenderson Djèlí Clark, traduction de Mathilde Montier, L’Atalante, La dentelle du cygne, couverture de Benjamin Carré (208 pages, 15.50€, 15 mai)


J’ai énormément aimé mes lectures précédentes de l’auteur (même si j’en ai encore un qui traîne en PAL, shame on me) et j’ai donc très envie de découvrir ce nouveau roman. Il nous plonge ici au cœur d’une guilde d’assassins morts vivants dont fait partie l’héroïne, qui se retrouve visiblement face à une sacrée énigme lors d’un contrat. Nul doute que l’univers sera encore une fois très immersif et que les messages portés par la fiction seront d’une grande force.

 

Soma de Floriane Soulas, Robert Laffont, Ailleurs et demain - Le labo, couverture de ? (208 pages, 12€, 15 mai)


Tout comme pour Aurélie Wellenstein, un nouveau titre de Floriane Soulas est aussi une valeur sûre. Avec Soma, elle nous propose un texte court cyberpunk féministe qui va probablement bien déménager. Hackeuse antimilitariste, l’héroïne m’a l’air d’être un personnage absolument formidable. J’ai terriblement envie de lire Soma, faisant pleinement confiance à son autrice pour proposer des histoires finement construites, captivantes et toujours novatrices.

 

La dernière geste. Troisième chant, Ordalie & La dernière geste. Quatrième chant, Lys de guerre de Morgan of Glencoe, Goater, couverture d’Aliciane (580 pages, 18€, 16 mai) 


L’évidence absolue. J’ai déjà lu Ordalie lorsqu’il a été publié chez ActuSF et si toute la saga de La dernière geste est un coup de cœur, celui-ci fut plus grand encore ! Mais son final m’avait laissé dans un état absolument désastreux avec l’envie furieuse de lire la suite… Ouf ! Grâce aux équipes Goater on y aura droit ! Lys de Guerre est donc l’inédit à venir et j’en attends beaucoup. Des émotions très fortes nous attendent. Je ne suis pas prête psychologiquement, mais j’ai hâte. Très très hâte.

 

Comme l’exigeait la forêt de Premee Mohamed, traduction de Marie Surgers, L’Atalante, La dentelle du cygne, couverture de Veronica Park (144 pages, 12.50€, 22 mai)


Premee Mohamed m’a conquise avec La migration annuelle des nuages et sa suite. C’est donc pour moi tout à fait logique de poursuivre ma découverte de l’autrice avec cet autre titre plein de promesse. Là encore, la nature a une place prédominante et on semble y déceler des questionnements autour du libre arbitre et de l’auto-détermination que j’ai déjà trouvés très justes dans ses novellaes.

 

 

La harpiste des terres rouges d’Aurélie Wellenstein, Pocket, couverture de ? (432 pages, 9.60€, 7 mai)


C’est la sortie poche d’un livre que j’ai beaucoup aimé. Beaucoup de choses m’ont en effet conquises dans cette histoire, de la réflexion sur la monstruosité à l’absurdité de la vengeance en passant par cette nature qui se rebelle contre l’humanité qui cherche à la piller. La Harpiste des terres rouges est un roman haletant, intense et très sanglant qui renoue avec les récits de dark fantasy sans concession de l’autrice. Il secoue et il marque.

 

Légendes & Lattes. Tome 1 de Travis Baldree, traduction de Stéphanie Chaptal, J’ai Lu, couverture de Carson Lowmiller (352 pages, 8.90€, 7 mai)


J’ai entendu énormément de bien de cette fantasy feel-good un peu cosy qui sent bon le café bien chaud. Je suis très curieuse de découvrir ce mélange entre les genres et d’explorer avec humour l’incongruité d’un petit espace café dans une ville peuplée d’orcs, de gobelins et autres créatures imaginaires. Et puis c’est traduit par une formidable blogueuse et autrice en qui j’ai pleinement confiance.

 

Re:Start de Katia Lanero Zamora, Argyll, ReciFs, couverture d’Anouck Faure (128 pages, 9.90€, 14 mai)


Triple évidence sur ce titre. Déjà, il paraît dans la collection RéciFs chez Argyll. Ensuite, la couverture d’Anouck Faure est encore une fois un chef-d’œuvre absolu. Enfin, c’est Katia Lanero Zamora, autrice devenue incontournable pour moi depuis La Machine. Le résumé m’évoque un peu l’excellent Sweet harmony de Claire North dans sa réflexion sur le culte artificiel de la beauté féminine mais aussi sur les dérives des innovations censées parfaire l’apparence. Probablement glaçant et acéré. J’ai hâte !

 

À lire à ton réveil de Robert Jackson-Bennett, traduction de Michelle Charrier, Le Bélial’, Une Heure-Lumière, couverture d’Aurélien Police (128 pages, 11.90€, 22 mai)


Là aussi, l’argument pourrait se tenir à : c’est un nouveau Une Heure-Lumière et en plus c’est Robert Jackson Bennett à qui on doit quantité de pépites, notamment Vigilance dans la même collection. On est ici dans un tout autre registre avec un récit épistolaire fantastique et historique à base de secrets qui auraient dû rester cachés. Aucun doute sur la qualité de l’écriture, sur l’originalité dans la construction du récit ni sur son intensité. 

 

Défenses d’extinction de Ray Nayler, traduction de L’Epaule d’Orion, Le Bélial’, Une Heure-Lumière, couverture d’Aurélien Police (160 pages, 12.90€, 22 mai) & Hors-série Une Heure-Lumière 2025 avec une nouvelle d’Alastair Reynolds, Le Bélial’, Une Heure-Lumière, couverture d’Aurélien Police (112 pages, offert pour deux UHL, 22 mai)


C’est déjà l’heure de l’opération du hors-série Une Heure-Lumière offert à l’achat de deux titres de la collection et c’est donc une évidence pour moi de me noter la seconde sortie de la collection pour bénéficier de l’opération. Ray Nayler nous propose ici une réflexion éthique et philosophique où il questionne la capacité de survie des mammouths si nous les faisions revivre aujourd’hui. Un récit qui s’annonce évidemment assez critique envers l’humanité. Un bon cru.

 

 

Les oies cendrées de Cyril Legrais et Alice V.D.M., Futuropolis (160 pages, 23€, 7 mai)


Seule BD repérée en mai (mais je vous avoue avoir peu fouillé tant la quantité de parutions est énorme), Les oies cendrées a d’abord attiré mon regard par l’apaisement que me procure sa couverture. Le résumé m’a ensuite conquise. On est sur un récit plein de tendresse où un homme, âgé, se découvre enfin dans son amour pour un autre. Le récit s’annonce doux, émouvant et, en effet, apaisant. Je crois que ça fera une belle pause au milieu de toutes ces lectures plus sombres...

 

Et vous, quelle(s) sortie(s) avez-vous repérée(s)?

 

 

 

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