Bilan du mois de Janvier 2025
Janvier s'en va, il est temps d'en dresser un petit bilan...
En janvier, j'ai eu plein de belles lectures et déjà des coups de coeur pour deux textes très différents qui m'auront transporté et émue. J'ai également tenté de contrôler ma PAL en lisant 7 livres mais c'est tout de même un bilan de +2 en PAL à l'issue du mois.
Allez, c'est parti pour le bilan!
Le bilan chiffré de janvier (sans compter le(s) lecture(s) en cours) :
Voici un résumé de mon avis sur chacune des lectures du mois:
TysT de luvan, Scylla
TysT est un coup de coeur. Un livre qui m’aura demandé un effort pour me laisser emporter sans me poser des questions mais qui m’aura récompensé par une expérience poétique et onirique d’une rare intensité. Beau, unique, envoûtant et intense, TysT est une pépite qui laisse en touche finale l’envie de partir en quête avec des compagnes pour espérer agir sur le monde…
Requiem pour les fantômes de Katherine Arden, traduction de Jacques Collin, Denoël, Lunes d'encre
Requiem pour les fantômes est mon premier coup de coeur de l’année. Son histoire m’aura énormément touchée et son ambiance ainsi que ses personnages m’auront accroché à tel point que je ne voulais pas arrêter sa lecture. La dénonciation forte de la guerre, les deux fils narratifs envoûtants et l’amour qui jaillit dans l’horreur auront complètement ravie mon cœur. Une grande réussite par une autrice qui, décidément, ne me déçoit jamais.
Les archives des Collines-Chantantes. Tome 4, Des mammouths à la porte de Nghi Vo, traduction de Mikael Cabon, L'Atalante, La dentelle du cygne
Des mammouths à la porte est un récit très beau qui parle d’un retour chez soi mais aussi et surtout de deuils. Évoquant tant l’intensité et l’intimité du chagrin, l’impact des changements que l’importance du souvenir, ce court récit constitue un doux condensé d’émotions et de sagesse qui nous en apprennent plus sur les Collines-Chantantes et les gens qui y vivent. J’ai adoré ce récit un peu à part dans la série et pourtant tout aussi envoûtant que ces prédécesseurs.
Neige de Noëmie Lemos, éditions de l'Autre-Bout
Je ne peux que vous inviter à découvrir Neige. Ce court récit nous propose un univers futuriste plus écologique très intéressant et réconfortant en plus d’une histoire envoûtante et touchante. Entre secrets de famille, hommage à la nature et renouveau, c’est un récit qui nous parle merveilleusement de nos liens aux autres et propose une interlude chaleureuse qui redonne de la beauté au monde.
Les féministes t’encouragent à quitter ton mari, tuer tes enfants, pratiquer la sorcellerie, détruire le capitalisme et devenir trans-pédé-gouine d'Alex Tamécylia, Le nouvel Attila
Les féministes t’encouragent à quitter ton mari, tuer tes enfants, pratiquer la sorcellerie, détruire le capitalisme et devenir trans-pédé-gouine est un texte percutant, virulent, cynique et poétique à la fois qui n’hésite pas à dénoncer et invite à tout renverser. Si je n’ai pas adhéré à tout le propos, parfois trop intime, parfois trop puissant, l’essai n’en reste pas moins une lecture intéressante dont certains passages sont d’une poésie acide remarquable.
La princesse d'Hazelwood d'Arianna Calabretta, Aventuriers d'Ailleurs
La princesse d’Hazelwood est une bande dessinée colorée et envoûtante qui propose un conte original qui aborde avec brio la question du rejet, du deuil et de l’acceptation de soi. Entre récit d’aventure fantastique et récit de famille teinté d’émotions, Arianna Calabretta nous propose une œuvre dense (peut-être un peu trop) mais aussi très belle, tant dans le propos que dans son rendu graphique.
Alchithémie de roses des temps de Benoît Boursoit, Drakoo
Alchithémie de roses des temps ne m’aura pas convaincue. Si j’ai vraiment apprécié l’histoire et l’émotion qui s’en dégagent, j’ai été lassée par un style graphique difficilement lisible et un excès de néologisme dans la création de ce monde qui ajoute à la confusion. Ces deux éléments ont malheureusement entaché le plaisir lié à l’histoire, rendant la lecture fastidieuse.
On a commencé le visionnage de la série d’animation Secret Level réalisée par Blur Studio et Amazon MGM studios. Cette série se compose de 15 épisodes indépendants et courts (environ 15-20 minutes) qui se déroulent tous dans des univers de jeux video et proposent des histoires originales. On y retrouve un peu la vibe des Love, death & robots mais dans le monde du jeu video. C’est très beau visuellement, offrant des styles différents sympathiques, tant dans le design, la mise en scène que la narration. Excellente BO également! Si certains épisodes me parlent nettement moins, pouvant potentiellement être considérés comme des super-trailers, d’autres sont vraiment d’une grande réussite. J’ai été bluffée par l’esthétique de l’épisode sur Warhammer 40,000, extrêmement surprise par le ton dérangeant de celui sur Pac-Man et touchée par celui sur Sifu. C’est un bel hommage au jeu vidéo et je suis heureuse de savoir qu’une saison 2 est prévue. Je me demande si les jeux choisis seront plus dans mes références personnelles cette fois ou si on restera majoritairement dans le jeu « pan-pan ».
Il n'est pas prévu que je fasse des critiques jeux sur le blog, mais comme parfois je joue à des petits jeux (principalement jeux vidéos, principalement jeux chill / de simulation), voici une petite rubrique pour vous parler des titres qui ont accompagné mon mois.
J’ai joué à The Operator, jeu indépendant développé par Bureau 81 dont j’avais déjà adoré la démo lors d’un Steam Fest. Il s’agit d’un jeu d’enquête où nous incarnons un Opérateur du FDI (non, ce n’est pas une coquille) censé aider les agents sur le terrain en analysant leurs preuves, cherchant dans les bases de données et leur fournissant les éléments qui peuvent les aider à résoudre leurs affaires. À nous les analyses de vidéos de surveillance, les codes secrets à craquer ou encore les recoupements de données (et bien plus encore!). Mais évidemment, il y a un petit twist qui arrive rapidement et toute une zone de mystères à éclaircir. Très original dans son game play, nous mettant face à l’écran de notre personnage avec nos différentes applications d’analyses et nos fichiers, le jeu réussit son pari d’immersion et crée une ambiance captivante. L’histoire nous accroche sans faillir elle aussi. Et si certains éléments de l’intrigue m’ont paru assez évidents dans leur résolution, j’ai tout de même été bien prise au jeu et j’en redemande encore. Le jeu se termine en 3h30 environ et la fin est peut-être un peu brutale et nous donne envie de creuser un peu plus cette histoire. Alors, à quand une suite? C’est en tout cas ce que j’espère! The Operator est un jeu très réussi, haletant et surprenant à bien des égards qui m’aura vraiment emporté.
Et vous, quel est le bilan du mois ? Quels livres ou quel(le)s séries/films vous ont provoqué un coup de cœur ? À quel(s) jeu(x) avez-vous joué ce mois-ci?
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