Le château des étoiles. Tome 6, L’exposition interplanétaire de 1875

Depuis quelques années, Alex Alice nous offre du rêve avec sa série de bande dessinée steampunk Le château des étoiles chez Rue de Sèvres. Avec le sixième tome, L’exposition interplanétaire de 1875, il conclue cette série dont l’univers se trouve déjà étendu par ailleurs, notamment dans Les chimères de Vénus de Alain Ayroles et Étienne Jung. La conclusion est-elle à la hauteur du coup de cœur que j’éprouvais pour la série jusqu’ici ? Voici ce que j’en ai pensé…

[NB : Je remercie les éditions Rue de Sèvres pour ce service presse.]

Une fin haletante

Alex Alice nous offre un dernier tome intense ! L’action, déjà très présente dans le tome 5, se poursuit aussitôt la première page tournée et nous entraîne dans un flux ininterrompu d’évènements et de rebondissements. Palpitante, cette dernière aventure du Château des étoiles est de celle qu’on lit frénétiquement, le cœur au bord des pages, craignant pour l’avenir des personnages auxquels 5 tomes nous auront permis de nous attacher fortement. Rythmé, sous tension tout en offrant de légères respirations d’humour ou de tendresse, ce sixième opus est maîtrisé du début à la fin et ne nous déçoit pas. On regrette finalement de devoir tourner la dernière page qui nous laisse pourtant une belle note d’espoir quant à de possibles retrouvailles… Mais c’est aussi une fin qui m’aura comblée par sa qualité indéniable qui caractérise la série, officiellement, de bout en bout. On retrouve en effet ici toute la richesse de l’univers, toute la densité de la narration à tout point de vue passionnante et le tout s’agrémente ici d’un petit clin d’œil qui n’est pas déplaisant pour celles et ceux qui ont lu Les chimères de Vénus. Un sans-faute.

Des illustrations à couper le souffle

Je ne suis plus du tout objective quand je parle des dessins d’Alex Alice tant je les trouve sublimes. C’est onirique, envoûtant, travaillé et d’une douceur incroyable. Le côté vaporeux de l’aquarelle crée de la poésie dans l’image et chaque page des 6 tomes de la série est un petit bijou. Dans ce dernier volume, on en prend vraiment plein la vue, alors même que l’exotisme des autres planètes n’est pas présent. L’illustration de l’exposition interplanétaire en triple plage m’a littéralement coupé le souffle ! Un vrai plaisir pour les yeux. Et si je ne pensais pas cela possible, j’aime encore plus la série qu’avant avec ce dernier volume parce que sa lecture fait suite à mon interview avec l’auteur qui m’a beaucoup éclairé sur la genèse de cet univers. Depuis, je trouve la série encore plus fascinante et je l’achève donc sur un coup de cœur interplanétaire…

En bref, le sixième et dernier volume du Château des étoiles est une fin amplement à la hauteur de la série. Les illustrations sont toujours aussi divinement belles et l’intrigue, dense et intense, ne manque ni d’intelligence, ni d’émotions. On en prend plein la vue, on a le cœur qui palpite et on sait qu’on a un chef-d’œuvre entres les mains… Immense coup de cœur pour la conclusion et pour la série dans son ensemble.

« Après avoir visité la Lune et Mars, Les Chevaliers de l’Ether semblent tristement cloués au sol depuis l’échec de leur tentative visant à convaincre l’Empereur Napoléon III de secourir les Martiaux. Le jeune Séraphin a été jeté en prison, et la Princesse de Mars est détenue pour être exhibée lors de l’Exposition Interplanétaire qui doit s’ouvrir à Paris, le 25 avril 1875 en présence de leurs Majestés les Empereurs de France et d’Allemagne.

Afin de pousser les dirigeants du monde à dénoncer les crimes commis par la Prusse sur Mars, nos héros vont donc devoir libérer la princesse, ou tout au moins ses fabuleux pouvoirs mentaux.

Et ainsi, au nom de la concorde entre les peuples, Hans, Sophie et Séraphin, aidés de Loïc, du capitaine Schneidig et de la journaliste Jocaste Daumier n’ont plus le choix : ils doivent braquer l’Exposition ! Mais à quel prix ? »

(Illustration de couverture et extrait : © Alex Alice)

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* Lecture pour le #PAC Pumpkin Autumn Challenge 2021 de Guimause: Menu Automne des mystères - catégorie Le destin perdu *