Ces sorties littéraires qui me donnent envie - Septembre 2025
Septembre s'annonce tellement riche en lectures!!! J'ai tout de même réussi à me restreindre (non sans négociation âpres avec moi-même) à 10 titres dont 3 poches. Ces dix titres constituent pour moi la crème de la crème des sorties, même si j'en ai bien une autre dizaine en tête mais tout simplement pas assez d'une vi...
Pour rappel, ces livres ne seront pas forcément des achats, mais ce sont ceux qui m'ont attiré plus particulièrement dans la multitude des sorties. Je ne donne pas le résumé de l'éditeur pour ceux qui ne souhaitent pas les lire, mais le site de l'éditeur (ou de site de vente si le titre n'est pas encore indiqué chez l'éditeur) est accessible en cliquant sur les titres si vous souhaitez avoir ce résumé. N’hésitez pas à me dire en commentaires s'il y a des sorties que j’ai relevé que vous avez vous aussi noté et quel(s) livre(s) vous attendez avec impatience.
Le parlement de l’eau de Wendy Delorme, Cambourakis, couverture de Zéphir (469 pages, 23.50€, 3 septembre)
J’aime énormément la plume de Wendy Delorme. Sa poésie, sa puissance, son inventivité et son incarnation. J’adhère aussi aux valeurs de cette formidable autrice qu’elle transmet via ses ouvrages. Elle nous propose aussi de mêler le thème de l’aquatique à celui de la lutte, le vivant et la résistance, l’écologie et l’anti-fascisme. Je suis très curieuse de me plonger à nouveau dans ses mots.
La grande verdure de Lucie Heder, La Volte, couverture de Zariel (324 pages, 19€, 4 septembre)
J’ai noté ce titre pour deux raisons : il s’agit du premier roman d’une autrice et il s’agit d’un roman post-apocalyptique, genre que j’ai toujours beaucoup aimé. Avec un aspect ici probablement écologique, c’est aussi le récit d’une société archi-codifiée qui posera sûrement des questions sur les limites de l’utopie, sur la définition de la liberté individuelle, le vivre-ensemble et sur les autres possibles. J’espère y trouver l’originalité et la fraîcheur qui caractérisent souvent les primo-romancières.
Sintonia d’Audrey Pleynet, Le Bélial’, couverture d’Aurélien Police (420 pages, 22.90€, 4 septembre)
Une évidence. Audrey Pleynet m’avait épatée avec Rossignol, elle m’avait conquise dans bien d’autres formats courts par la puissance de son écriture et la richesse de son imagination. Il me tarde de la découvrir en format plus long avec ce qui s’annonce un grand roman de science-fiction avec tensions et mystères. Et surtout tout un nouvel univers à découvrir où sa densité aura cette fois plus de pages pour s’exprimer.
Dessous Cocanha de Elisa Beiram, L’Atalante, La dentelle du cygne, couverture de Shahzeb Khan Raza (96 pages, 9.90€, 4 septembre)
J’avais apprécié ma découverte de l’autrice avec son premier roman et j’avoue que je suis plutôt curieuse à l’idée de la relire quelques années après dans un format court. Le registre de la novella et, de ce que je pense en comprendre ici, de la fable, est un tout autre registre que celui dans lequel je l’avais lu. J’ai hâte de me plonger dans ce texte qui m’a l’air à la fois onirique et philosophique mais aussi dans les réflexions qu’il porte en son sein, notamment sur la surexploitation des ressources.
Model Home de Rivers Solomon, traduction de Francis Guévremont, Aux Forges de Vulcain, couverture d’Elena Vieillard (380 pages, 22€, 5 septembre)
Une évidence là encore. Rivers Solomon est un nom devenu incontournable pour moi dans le paysage littéraire. Sa voix puissante me file à chaque lecture un nouvel uppercut et Model Home, je le sais, ne dérogera pas à la règle. Elle nous propose ici de mêler une histoire de maison hantée à la question du racisme et de la ségrégation dans une ville de banlieue du Texas. Ce roman s’annonce intense, bouleversant, probablement dérangeant et certainement impactant. Très très très hâte.
Le Haut-mal de Pierre Léauté, l’Homme sans nom, couverture de François-Xavier Pavion (250 pages, 22.90€, 24 septembre)
Annoncé comme un récit initiatique bercé de superstitions, à la fois récit historique et hommage appuyé à l’épouvante, Le Haut-mal est un roman qui promet une ambiance réussie et une originalité intéressante. De plus, j’aime beaucoup les réflexions qui se tissent lorsqu’on met en parallèle croyances et science et j’ai hâte de voir comment ce récit va mêler les deux sujets. Étant partenaire HSN, je vais le recevoir et vous en parlerai prochainement.
Échos stellaires de David Bry, Fleuve, Outrefleuve, couverture de Pascal Casolari (544 pages, 22.95€, 25 septembre)
Troisième énorme évidence de ce fabuleux programme de septembre : un nouveau David Bry. J’aime énormément ce que l’auteur nous propose et à chaque nouveau roman je suis de plus en plus conquise. Alors évidemment, quand il a annoncé un titre de SF, ma hâte fut immense. Nul doute que l’émotion, notamment la mélancolie qui le caractérise tant, trouveront parfaitement leur place au sein des étoiles. Il me tarde de me plonger dans cet univers, dans ce nouveau récit d’un auteur devenu pour moi incontournable. Vivement !
Les flibustiers de la mer chimique de Marguerite Imbert, Folio SF, couverture de Ines Cœur Mezzoud (512 pages, 10€, 11 septembre)
Voilà un roman que j’avais terriblement envie de lire depuis sa sortie en grand format et que je vais vraiment tenter de me procurer en poche vu tout le bien que j’ai entendu à son propos. À la fois inventif, drôle, riche, c’est un roman qui a fait l’unanimité chez son lectorat. Il est grand temps pour moi d’aller naviguer au milieu de cette mer chimique aux odeurs de bonbons.
L’homme superflu de Mary Robinette Kowal, Folio SF, couverture de Jaime Jones (416 pages, 10€, 11 septembre)
Je vous signale ici la sortie d’un roman que j’ai beaucoup aimé ! Avec ses valeurs féministes et inclusives, son écriture savoureuse, son ambiance délicieusement élégante et ses personnages exquis, Mary Robinette Kowal remplit parfaitement sa part du contrat en offrant un roman d’enquête décidément très réussi. On a le sentiment de lire un Agatha Christie dans l’espace, modernisé mais tout aussi captivant. Et c’était vraiment très chouette.
Briser les os de Cassandra Khaw, traduction de Marie Koullen, Argyll, RéciFs, couverture d’Anouck Faure (128 pages, 9.90€, 12 septembre)
Dernière évidence de ce programme : un nouveau titre de la désormais connue collection RéciFs. Avec cette fois un récit sombre, dérangeant, horrifique où les monstres sont parfois bien réels. Briser les os s’annonce puissant et sans concession, c’est exactement ce que j’attends de cette lecture en tout cas. Vivement le 12 septembre !
Et vous, quelle(s) sortie(s) avez-vous repérée(s)?
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