Ces sorties littéraires qui me donnent envie - Mars 2025

Si février a été très raisonnable, mars, au contraire, s’annonce terriblement tentant et périlleux pour la PAL. J’ai repéré beaucoup de sorties, de noms connus et devenus des valeurs sûres à des découvertes pleines de promesses. De la science-fiction, de la fantasy et même du fantastique horrifique, mars sera un voyage dans la SFFF riche et varié.

Pour rappel, ces livres ne seront pas forcément des achats, mais ce sont ceux qui m'ont attiré plus particulièrement dans la multitude des sorties. Je ne donne pas le résumé de l'éditeur pour ceux qui ne souhaitent pas les lire, mais le site de l'éditeur (ou de site de vente si le titre n'est pas encore indiqué chez l'éditeur) est accessible en cliquant sur les titres si vous souhaitez avoir ce résumé. N’hésitez pas à me dire en commentaires s'il y a des sorties que j’ai relevé que vous avez vous aussi noté et quel(s) livre(s) vous attendez avec impatience.

La ronde de nuit de Bora Chung, traduction de Kyungran Choi et Pierre Bisiou & Kyungran Choi, Rivages, couverture de Cate Rangel (176 pages, 22€, 5 mars)


Recueil de sept nouvelles qui se déroulent toutes dans un étrange institut de recherches spécialisé dans les phénomènes paranormaux, Ronde de nuit s’annonce énigmatique, et envoûtant. Je suis très curieuse de découvrir l’autrice coréenne et de plonger dans son univers fantasico-horrifique très prometteur et, probablement, bien dérangeant comme il faut. L'ambiance a l'air au rendez-vous en tout cas!

 

Ce qui se dit par la montagne de Premee Mohamed, L’Atalante, La petite dentelle, couverture de Veronica Park (160 pages, 12.50€, 6 mars)


Je me note cette sortie qui fait suite à La Migration annuelle des nuages. J'ai apprécié ma découverte du premier opus pour sa plume atypique, son univers qui offre des réflexions sur l'aspect environnemental et écologique et la thématique de libre arbitre et de pression sociale qui y est assez justement explorée. La suite, évidemment, fait tout autant envie.

 

La lance de Peretur de Nicola Griffith, traduction de Marie Koullen, Argyll, couverture de Xavier Colette (208 pages, 19.90€, 7 mars)


L’autrice est une plume que je souhaite découvrir et que je suis très heureuse de voir traduite. Lauréate de prix, encensée par ses pairs, c’est un nom qu’il était temps de voir paraître en français. Merci à Argyll pour ça! Et cette découverte se fera avec la prometteuse réécriture queer de la légende de Perceval. J’adore la revisite et modernisation des mythes arthuriens et j’ai hâte de m’y plonger.

 

Un soupçon d’humanité de Loïc Henry, Mnémos, Label Mu, couverture de Kevin Deneufchatel (320 pages, 22€, 19 mars)


Loïc Henry nous invite, le temps d’un roman, à questionner l’IA et le transhumanisme et ce qu’elle laisse de place à l’humanité. Nul doute que ce sera non seulement beau, passionnant et porteur de nombreuses réflexions. Un bon cru pour le label Mu, en somme, qui va certainement nous marquer et nous offrir un miroir de qualité sur nous-mêmes.

 

C’est-comme-ça d’Auriane Velten, Mnémos, couverture de Ebrahel Lurci (304 pages, 21.50€, 19 mars)


Après mon gros coup de coeur pour After(r) et avoir apprécié Cimqa, il me tarde de découvrir ce nouveau roman de l’autrice où elle convoque des figures mythiques et pop culture dans un registre moderne en portant une nouvelle réflexion autour de la création et de l’imagination. Aucun doute sur la qualité de la plume, ni sur l’originalité. J’ai hâte, en tout cas, de me laisser de nouveau surprendre.

 

Passé sous silence d’Adrien Mangold, L’Homme sans Nom, couverture de Xavier Pavion (250 pages, 21.90€, 19 mars)


C’est enfin le retour des publications chez L’Homme sans Nom! Et le retour d’Adrien Mangold est présenté de manière très énigmatique. Il est question de mémoire, du rapport à l’écriture et aux oeuvres qu’on écrit, le tout dans un univers futuriste qui se relie à ses autres romans que j’avais tant aimé. La frontière entre vérité et fiction va être sans cesse interrogée et ce sera certainement vertigineux et riche sur le travail d’écriture. J’ai hâte

 

Les amants de Ragnarök de Jean-Laurent del Socorro, Albin Michel Imaginaire, couverture de Didier Graffet (304 pages, 21.90€, 26 mars)


Après avoir bien apprécié sa réécriture arthurienne, Morgane Pendragon, j’ai terriblement envie de voir ce que Jean-Laurent Del Socorro va faire des mythes nordiques. Ce sera encore une fois très joliment écrit, passionnant et moderne à la fois, dans un savant mélange entre hommage à la mythologie et réflexion sur notre monde avec un engagement pour l’inclusivité qui fait du bien.

 

La vie secrète des robots de Suzanne Palmer, traduction de Pierre-Paul Durastanti, Le Bélial’, Quarante-Deux, couverture de Dofresh (420 pages, 24.90€, 27 mars)


Je ne suis généralement pas friande des recueils de nouvelles mais celui-ci répond à deux de mes faiblesses: une autrice à découvrir et des robots. Je suis en plus tombée amoureuse de cette couverture magnifique (dont j'ai laissé ici l'illustration complète pour le plaisir des yeux) et qui, si elle est à l’image de recueil, promet autant du vertigineux que de la tendresse. Et je dois dire que ça fait très envie vu comme ça.

 

La dernière geste. Premier chant, Dans l’ombre de Paris & La dernière geste. Deuxième chant, L’héritage du rail de Morgan of Glencoe, Goater, Aerlin, couverture d’Aliciane (524 pages, 18€, 28 mars pour les deux titres)


C’est le retour de la saga de La dernière geste qui trouve une nouvelle maison chez Goater. Mars signe donc la nouvelle édition des deux premiers volumes, parus auparavant chez ActuSF. J’ai vraiment un coup de coeur pour cette série qui, de tome en tome, gagne en qualité. Les personnages sont magnifiques, l’univers d’une grande richesse et l’émotion qui se dégage de ces livres est grandiose. Bref, je ne peux que vous inviter à découvrir La Dernière geste. Une lecture pleine d’espoir et de belles valeurs. 

 

 

Morgane Pendragon de Jean-Laurent del Socorro, J’ai Lu, couverture de Studio J’ai Lu (448 pages, 9€, 5 mars)


Je vous signale la sortie poche de l’excellent Morgane Pendragon que j’avais vraiment beaucoup aimé. Formidable revisite féministe et inclusive des récits de la Table Ronde, ce roman m’avait conquise pour la nouvelle version mythique qu’il propose mais aussi son ancrage plus proche de l’histoire et de la culture des peuples Celtes.

 

L’orage qui vient de Louise Mey, Pocket, Les étoiles montantes de l’imaginaire, couverture de Germain Barthélémy (176 pages, 8€, 13 mars)


C’est un roman que j’ai complètement loupé à sa sortie grand format mais dont la parution poche me donne très envie. Présenté comme un thriller éco-féministe fantastique, L’orage qui vient semble avoir tous les critères pour me plaire et notamment une héroïne remarquable, de belles valeurs et une ambiance particulièrement bien travaillée. La collection des Pépites de l’imaginaire est décidément de qualité!

 

L’inversion de Polyphème de Serge Lehman, Le Bélial’, Une Heure-Lumière, couverture d’Aurélien Police (112 pages, 9.90€, 13 mars)


Nouveau titre UHL (ce qui est déjà une raison en soit pour noter sa sortie), L’inversion de Polyphème m’évoque des bandes de copains à la Stand by Me ou Stranger things sur fond de SF. Déjà publié à plusieurs reprises, notamment dans Bifrost, c’est une novella qui a de bons retours et qui me donne envie.

 

Méduse de Martine Desjardins, L’Atalante, Neptune, couverture de Førtifem (224 pages, 7.50€, 20 mars)


Sortie importante à noter! Non seulement elle participe au lancement de la nouvelle collection poche fort jolie des éditions L’Atalante mais elle vous permet aussi de découvrir un texte extrêmement intéressant qui m’aura beaucoup marqué. Inspiré de la mythologie, ce texte questionne la différence et le rejet dans un récit d’émancipation féministe dérangeant et magnifiquement écrit. J’en parlais ici.

 

 

Et vous, quelle(s) sortie(s) avez-vous repérée(s)?

 

 

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