Bilan du mois de Mai 2023

Alors que juin a déjà installé ses valises, il est temps de faire un petit retour sur le mois précédent !

Le rythme de lectures a quelque peu diminué en mai pour des raisons personnelles à base de "méga gros projet de vie" qui accapare toute ma concentration. Un rythme plus lent mais néanmoins de superbes découvertes dont 2 coups de coeur !
 

Allez, c'est parti pour le bilan!

Le bilan de mai (sans compter le(s) lecture(s) en cours) :

Voici un résumé de mon avis sur chacune des lectures du mois dont la chronique est disponible sur le blog:

Bannière étoilée avec écrit "Coup(s) de coeur du mois"

Paternoster de Julia Richard, L'Homme sans Nom, Ir_Reel 


Paternoster est un roman obsédant qui nous attrape, nous sidère et nous fout en rogne avec son histoire d’une monstruosité ordinaire. Son ambiance glaçante est maîtrisée de bout en bout et souligne avec force la violence de classes, teintée de féminisme. Impossible à lâcher et machiavélique, Paternosterfile une claque qui résonne encore longtemps.

 

La cité des nuages et des oiseaux d'Anthony Doerr, lu par par Thibaut Delmotte, Aaricia Dubois, Fabian Finkels, Sophie Frison et Martin Spinhayer, traduction par Marina Boraso, Audiolib


Intelligemment construit, véritablement passionnant de bout en bout, La cité des nuages et des oiseaux est un immense coup de cœur. Son cri d’amour pour le pouvoir de l’imagination et des histoires ainsi que pour les bibliothèques est magnifique et sa version audio, portée par 5 voix talentueuses participe à cette hommage des livres contés. Chaque période, chaque protagoniste comme chaque interprétation à l’audio est superbe. Un grand livre.

 

Bannière étoilée avec écrit "Très bonne(s) lecture(s) du mois"

Le dernier quai de Nicolas Delestret, Bambou, Grand Angle 


Le dernier quai est une bande dessinée très touchante qui plonge au cœur des émotions pour nous délivrer un message plein d’humanité et une jolie leçon de vie. Avec une intrigue émouvante qui tient parfaitement en un seul volume, Nicolas Delestret signe ici une BD qu’on garde en mémoire et qui nous laisse une impression de tendresse une fois la dernière page tournée.

 

Les dix mille portes de January de Alix E. Harrow, lu par Zina Khakhoulia, traduit par Thibaud Eliroff, Audiolib 


Les dix mille portes de January est un roman très efficace et passionnant, porté par une plume riche et évocatrice qui nous transporte sans faillir. Malin dans sa construction narrative avec deux récits enchâssés, c’est un texte efficace teinté de féminisme, de critique du racisme et de révolte qui offre une belle ode à l’imaginaire et aux écrits. Très efficace à l’audio! 

 

Nous parlons depuis les ténèbres de 10 autrices réunies par Floriane Soulas et Estelle Faye, Goater 


Nous parlons depuis les ténèbres est issu d’une idée absolument géniale: redonner une place à l’horreur et aux autrices qui en écrivent. Avec des textes dans des styles et des genres différents, c’est tout un panel de plumes et d’interprétation de l’horreur qui nous est proposé. Si certains textes m’ont paru un peu timides, d’autres m’ont vraiment conquise et j’ai désormais soif de plus de lectures dans le genre. 

 

Les rêves qui nous restent de Boris Quercia, traduction par Isabel Siklodi et Gilles Marie, Pocket Imaginaire


Bien que peu original dans le genre du cyberpunk, Les rêves qui nous restent est un court roman efficace qui parvient à nous offrir une intrigue sous tension et une construction d’univers efficace. Proposant la chute d’une société en toile de fond, ainsi qu’une réflexion sur ce qui fait une existence en développant le rapport machine et conscience, c’est un roman intéressant qui propose, malgré sa petite taille, une belle richesse de lecture.

 

 

Bannière étoilée avec écrit "Déception(s) du mois"

Gone with the wind. Tome 1/2 de Pierre Alary, Rue de Sèvres


Gone with the wind est une adaptation BD dense et foisonnante dans le décor comme dans l’intrigue qui réussit, je le crois, le pari d’adapter une œuvre majeure de la littérature. Malheureusement, comme je n’apprécie pas vraiment le roman d’origine, et encore moins son héroïne, il m’est difficile d’être tout à fait conquise. Je salue néanmoins le travail titanesque de Pierre Alary ici. Nul doute qu’il ravira les fans du roman.

 

Les élus de Swarga. Tome 1, Le prophète Grozlin de Bojan Vukic, Kalopsia


Ce premier tome de la trilogie Les élus de Swarga ne m’aura pas convaincue. Trop classique et usant de stéréotypes qui alourdissent son style de narration et ses dialogues, l’album m’a lassé très rapidement. Pourtant, visuellement Bojan Vukic nous offre un album plein d’expressivité et parfaitement lisible, même dans ses scènes de combat haletantes. Mais cela n’aura pas suffit à me faire aller au-delà des clichés de ses personnages et de son intrigue.

 

Bannière étoilée avec des tickets de cinéma, pop corn et caméra et écrit "Films et séries"

Toujours pas de critique de ce côté-là (trop chronophage ^^). Mais de toute façon on n'a pas regardé grand chose de notable en mai. Le hasard (on sait pas quoi regarder, faisons "play" au pif) nous a mené à commencer à regarder une série sur Netflix qui n'a rien de remarquable mais se regarde sans trop réfléchir: Fubar. Il s'agit d'une série d'espionnage créée par Nick Santora qui semble hésiter sans arrêt entre le sérieux/tension et le complètement barré limite absurde. C'est hyper déséquilibré, ça n'a vraiment pas de logique et pourtant ça se regarde quand même quand on n'a pas envie de se prendre la tête. C'est avec Arnold Schwarzenegger, Monica Barbaro, Gabriel Luna et Milan Carter. 

 

Bannière étoilée avec manette de jeu, gameboy, dés et écrit "Côtés jeux"

Il n'est pas prévu que je fasse des critiques jeux sur le blog, mais comme parfois je joue à des petits jeux (principalement jeux vidéos, principalement jeux chill / de simulation), voici une petite rubrique pour vous parler des titres qui ont accompagné mon mois.

Ce mois-ci je me suis lancée dans le jeu Tchia développé par Awaceb et édité par Awaceb et Kepler Interactive. Petit jeu d’aventure inspiré par la Nouvelle-Calédonie en monde ouvert, Tchia est tout mignon, extrêmement fluide et plaisant à jouer et plein de petites activités autour de l’histoire principale, comme des courses, l’incarnation dans les animaux, des objets à trouver et même des jeux de rythme sur une BO magnifique et envoûtante. Par son hommage aux cultures de la Nouvelle-Calédonie (avec des cinématiques doublées en langue traditionnelle!) et sa possibilité de caresser absolument TOUS les animaux croisés, Tchia a su m’emporter pour de nombreuses heures où, j’avoue, je me suis surtout promenée pour récolter les collectibles et profiter des mécaniques du jeu. Il me reste désormais à finir cette histoire poétique de passage à l’âge adulte pleine de surprises. Je lui reprocherai peut-être une certaine confusion dans les premiers temps, quand on constate la quantité astronomique de choses à voir / ramasser / faire et qu’on est un peu perdu. Il faut également chercher un peu les commandes car tout n’est pas limpide. 

> Le trailer du jeu <

 

Et vous, quel est le bilan du mois ? Quels livres ou quel(le)s séries/films vous ont provoqué un coup de cœur ? À quel(s) jeu(x) avez-vous joué ce mois-ci?

 

Comments

Je te souhaite un bon mois de juin et plein de beaux projets alors :)

Bon mois de juin à toi aussi!!

LA cité des nuages et des oiseaux est exceptionnel même si j'ai du m'y reprendre à 2 fois. Le première je n'étais pas prêt, la seconde je l'ai dévoré !

Le Boris Quercia est très bon et le duo Homme/Machine fonctionne très bien. Une belle surprise.

Totalement d'accord avec toi! Deux très bons titres.

Malgré deux déceptions, c'est un beau bilan culturel.
Paternoster m'intrigue et je note Tchia qui a l'air tout mimi, en croisant les doigts pour le trouver sur Switch.
Bon mois de juin :)

Il n'est pas encore sorti sur Switch mais peut-être que ça arrivera un jour.

Bon mois de juin à toi, en te souhaitant de belles découvertes !

Merci beaucoup! A toi également <3

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