Bilan du mois de Juillet 2025
C'est déjà le mois d'août, il est donc temps de jeter un dernier regard sur le mois de juillet à travers un petit bilan sur les lectures, les jeux et les activités qui ont accompagné mon mois...
Juillet a été un bon mois! Un mois avec des lectures plaisir et d'autres pour le travail qui se sont révélées très bonnes, mais surtout un mois où j'ai enfin pu me remettre à coudre pour du cosplay après presque 5 années d'interruption dues à un burn-out. Et ça fait du bien d'avoir à nouveau l'envie de m'y remettre mais surtout le courage pour le faire concrètement. J'ai donc recommencé à coudre et cela va probablement prendre un peu de mon temps lecture déjà assez réduit. Mais je retrouve aussi une part de moi que je pensais avoir perdu et je ne peux pas vous expliquer à quel point ça fait du bien. Il est donc possible, quand j'aurai du concret (soyez patients, je ne mets pas la pression), que je fasse des petits retours cosplay aussi le temps de ces bilans du mois si ça vous dit. Ne vous fiez donc pas aux apparences sur ces premiers indices de couture, ce n’est pas tout à fait ce que vous pensez que c’est. (Mais si vous connaissez mes engagements, vous devez vous en douter).
Allez, c'est parti pour le bilan!
Le bilan chiffré de juillet (sans compter le(s) lecture(s) en cours) :
Voici un résumé de mon avis sur chacune des lectures du mois:
Les cités divines. Tome 3, La cité divine de Robert Jackson Bennett, traduction de Laurent Philibert-Caillat, Albin Michel Imaginaire
Conclusion grandiose à une trilogie parfaitement aboutie, originale et difficile à quitter, La cité des miracles est un excellent tome, riche, intense et touchant. Avec ce troisième opus, l’auteur parachève la construction de ce monde pensé jusque dans les détails et propose à nouveau des réflexions passionnantes sur la nature humaine, le pouvoir ou encore le sens de la vie. Une magnifique fin à une trilogie de fantasy qui ne ressemble à aucune autre et qui surprend jusqu’au bout par son originalité et sa richesse.
Comme l'exigeait la forêt de Premee Mohamed, traduction de Marie Surgers, L'Atalante, La dentelle du cygne
Comme l’exigeait la forêt est une fable sombre à l’ambiance particulièrement réussie qui nous envoûte sans faillir. Bien que le format court m’ait frustrée parce que j’aurais aimé approfondir un peu plus cette épopée glaçante, j’ai été conquise par ce récit glaçant qui porte une magnifique réflexion sur la monstruosité et parle de deuil avec justesse. Premee Mohamed s’inscrit définitivement pour moi parmi les autrices à suivre.
Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce de Corinne Morel Darleux, Libertalia
Inspirant, vivifiant, beau, et étonnamment apaisant, ce court essai invite à repenser notre façon d’être à l’heure de l’effondrement écologique en nous parlant brillamment du refus de parvenir. Poétique et inspirant, c'est un essai qui donne espoir malgré sa thématique et qui nous invite à revoir notre mode de pensée et notre regard sur le monde comme sur nous-mêmes. Je m'en souviendrai longtemps.
Je suis épuisé·e de Cathy Assenheim, De Boeck supérieur
C’est un ouvrage très complet et essentiel sur ce qu’est concrètement le burn-out, tant dans ses aspects psychologiques mais surtout physiques, qui donnent les clés pour comprendre notre épuisement. Avec des explications précises mais toujours accessibles, l’autrice neuropsychologue vous donne toutes les informations nécessaires pour sortir de l’épuisement, de l’alimentation au sommeil en passant par des outils de relaxation. Elle déculpabilise aussi et déjoue les préjugés sur cette situation loin d’être anecdotique. C’est un livre important qui m'aura aidé par le passé et dont la relecture m'a permis encore un travail sur moi-même.
De l'espace et du temps d'Alastair Reynolds, traduction de Laurent Queyssi, Le Bélial', Une Heure-Lumière
De l’espace et du temps est une novella contemplative et philosophique qui questionne le sens de l’existence et la place de l’humanité au sein de l’Univers. Ce récit fascinant propose en plus quelques twists inattendus et une dose d’émerveillement qui reste en mémoire.
Printemps silencieux de Rachel Carson, traduction de Jean-François Gravrand et Baptiste Lanaspeze, Wildproject
Publié en 1962, cet essai dénonce et alerte sur le danger des pesticides. C'est aujourd'hui un texte plus qu'essentiel qui dénonce et rend accessible ces données pour s’en emparer à nouveau et espérer changer les choses pour que le printemps prochain ne soit pas totalement silencieux.
La fille du feu d'Aurélie Wellenstein, Fleuve, Outrefleuve
La fille de feu est un bon roman de l’autrice qui se rapproche un peu de l’excellent Mers mortes. Il se fait la voix d’animaux victimes du réchauffement climatique et des incendies. Il est aussi la voix de 3 personnages qui ont tous un lien avec le feu mais surtout avec la nature. Sous tension, intense et touchant, c’est un récit qui nous emporte, malgré quelques failles, et dont on ressort ému.
Les riches contre la planète de Monique Pinçon-Charlot, Textuel
La sociologue spécialisée dans les habitus de la bourgeoisie s’est cette fois penchée sur le lien entre richesse et écocide. Elle démontre, à travers une trentaine de courts chapitres, formant comme un puzzle, le lien entre le chaos climatique et la recherche de profits des oligarques. Elle démontre avec brio et force que l’écologie est sans doute un des sujets qui sépare le plus les classes sociales en pointant du doigt la destruction de notre planète par ceux qui en monétisent les moindres ressources.
Il n'est pas prévu que je fasse des critiques jeux sur le blog, mais comme parfois je joue à des petits jeux (principalement jeux vidéos, principalement jeux chill / de simulation), voici une petite rubrique pour vous parler des titres qui ont accompagné mon mois.
Ce mois-ci, j’ai peu joué mais j’ai replongé dans mon bon vieux Powerwash Simulator (en attendant le 2) avec le DLC Shrek que j’ai beaucoup aimé. Les niveaux sont grands, généreux, globalement assez satisfaisants. Et l’humour de la licence plutôt bien retranscrit. Un vrai bon petit moment de nettoyage en somme qui m'a détendu et accompagné dans les soirées où la fatigue était trop présente pour faire autre chose.
Et vous, quel est le bilan du mois ? Quels livres ou quel(le)s séries/films vous ont provoqué un coup de cœur ? À quel(s) jeu(x) avez-vous joué ce mois-ci?
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