Le convoyeur. Tome 3, Ces ténèbres qui nous lient

Après un double coup de cœur pour le tome 1 et le tome 2 de la série Le convoyeur, il me tardait de poursuivre cette histoire ultra addictive. Le tome 3, Ces ténèbres qui nous lient, écrit par Tristan Roulot et illustré par Dimitri Armand est paru en mai aux éditions Le Lombard. Voici ce que j’en ai pensé…

« Le monde se porterait mieux s’il y avait moins de gens comme toi.»

Accrochez-vous à votre fauteuil, ça décape toujours autant!

Si vous êtes un minimum amateur/amatrice d’action, de post-apo, de SF, d’intrigues qui tabassent du poney, ou tout simplement d’excellente bande dessinée, je ne sais pas ce que vous attendez pour vous jeter sur la série Le convoyeur. Chaque tome arrive à m’impressionner par sa qualité tant en termes d’intrigues, d’ambiance que de dessin. Ce troisième opus ne déroge pas à la règle et propose une suite à la hauteur des précédents en poursuivant cette histoire bien ficelée et toujours surprenante autour du mythe du convoyeur. On y suit plus Minerva ici qui prend définitivement le rôle de personnage principal dans un tome tout aussi haletant que les précédents mais aussi plus intimiste. Les révélations y sont légion et m’ont accroché à l’histoire avec encore plus de force et d’efficacité que les deux premiers tomes, apportant un peu plus d’humanité à cet univers postapo bien trash et imposant un rythme peut-être plus doux que les premiers tomes. Cela n’empêche pas de superbes scènes d’actions toujours aussi dynamiques et palpitantes, dans une ambiance de violence assumée toujours justifiée.

Une excellente évolution

Après deux tomes très mystérieux et surprenants, ce troisième opus apporte de nombreuses réponses tout en maintenant notre intérêt pour la suite avec de nouvelles questions dans un final encore une fois explosif. Tristan Roulot est décidément un excellent scénariste qui, non content d’avoir imaginé un univers génial, propose une intrigue qui ne cesse de gagner en épaisseur et en qualité. Ce qui est également le cas du trait de Dimitri Armand qui nous propose encore une fois un tome extrêmement plaisant, participant à l’ambiance si particulière de l’univers par son dessin sombre, ultra détaillé et parfois dérangeant. Encore une fois, il existe également une version noir et blanc teintée de rouge de la bande dessinée si vous le souhaitez. Je suis une fois de plus épatée par la qualité de cette BD dont la symbiose scénario-dessin est parfaite et le résultat absolument addictif. 

En bref, trois tomes et trois coups de cœur pour cette série Le Convoyeur ultra addictive et d’une qualité indéniable tant en termes de dessin, d’intrigue que d’univers et d’ambiance. Ce troisième opus apporte beaucoup de réponses et propose une évolution de l’histoire efficace et accrocheuse qui nous donne encore une fois très envie de nous jeter sur la suite. 

« La « Rouille » a peut-être fait disparaître toute trace de fer, mais pas celui qui caractérise la volonté de Minerva. Scientifique devenue sorcière aux yeux du monde, elle a juré de retrouver l'homme qu'elle aime. L'homme qui l'aima avant de répondre à l'appel et devenir le Convoyeur. Ou plutôt… un Convoyeur ! Minerva s'est adjoint les services du Renifleur pour mener à bien sa mission. Mais une femme seule peut-elle faire face à l'inexorable destin de l'humanité, cette multitude au visage unique qu'est le Convoyeur ?»

(Illustration de couverture et extrait: © Dimitri Armand)

Tome 2 - La cité des mille flèches

[Diversité: pp noir.e]

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[Lecture n°72 (92/108 points avec les bonus pour l'échelon 5 Synchronisation avec la page) pour le Challenge de L'Imaginaire édition 10 de Ma lecturothèque + thème bimestriel novembre/décembre « un livre sorti au cours de l’année »]