Bilan des Imaginales 2022

Du 19 au 22 mai, c'était la vingtième édition des Imaginales à Épinal, festival des littératures de l'imaginaire qui retrouvait le Parc du Cours après deux années particulières. Une édition anniversaire qui avait commencé sous tension et qui s'annonçait spéciale à plus d'un titre encore une fois. Voici mon modeste bilan de cette édition, porté par les nombreuses émotions qui ont fait mon week end...

Je n'ai, comme d'habitude, que peu suivi mon programme. J'ai cependant suivi celui, plus personnel, qui consistait à rencontrer beaucoup de monde, faire des retrouvailles attendues, et lutter à ma petite échelle, pour qu'on conserve les belles valeurs de ce festival dans le cadre des #imaRginales.

Jeudi

Je me souviens d'un trajet ponctué d'une belle invitation repas à mi-chemin et de sa pizza au fromage délicieuse qui m'aura calé jusqu'au lendemain. 

Je me souviens d'une arrivée sous la chaleur d'Epinal, de retrouvailles chez les équipes de l'Homme sans nom, d'une dédicace d'Adrien Mangold touchante, d'une belle rencontre avec Etienne Cunge et d'un premier achat chez Argyll.

Je me souviens d'une lecture flamboyante et bouleversante de la part de l'Atalante qui m'aura fait un beau cadeau avec le prochain Becky Chambers.

Je me souviens de mon immense plaisir d'échanger avec plusieurs auteurs, autrices, notamment Anne-Sophie Devriese <3, mais aussi avec Jean-Baptiste que j'ai pu embêter tout le week-end.

Je me souviens enfin d'un premier repas en excellente compagnie (Aelinel, Bob, Elhyandra, Anouchka, Laurent), des premiers rires et des premiers clins d'oeil lorsque deux rubans rouges et noirs étaient aperçus sur un poignet, un badge ou un sac. Et que ça faisait du bien de ne pas se sentir seule.

Vendredi

Je me souviens d'une interview passionnante avec Adrien Mangold, d'un thé qui a entrainé un bug et d'un costume qui m'avait manqué et qu'il était bon de remettre.

Je me souviens des nombreuses rencontres, des rubans qui se multiplient, d'un vent de lutte plein de valeurs positives qui m'aura transporté tout le week-end.

Je me souviens des formidables rencontres nombreuses, entre autres, Celindanaë et son mari, Magali Lefebvre, Bluebelly, Les lectures du panda, La geekosophe(ou ananas pour moi!), Marc, Josepha, Solenn et Alizée... Vous êtes toutes et tous formidables.

Je me souviens de mon plaisir à croiser l'équipe de Book en stock. Phooka, Dup vous êtes des amours.

Je me souviens d'une conférence passionnante et juste ce qu'il faut de piquant sur l'afrofuturisme.

Je me souviens de l'émotion que j'ai eu de rencontrer Rivers Solomon, et ça, je vais m'en souvenir longtemps.

Je me souviens de la poussière post-apo et de la chaleur.

Je me souviens d'un autre repas en bonne compagnie, me permettant d'enfin rencontrer Manon d'Ombremont! 

Samedi

Je me souviens d'une perruque trop lourde mais du plaisir d'intimider les vieux cons avec mon regard noir et d'être en accord avec Aelinel.

Je me souviens de deux petites filles adorables qui ont remis un sourire sincère sur mon visage même après des discussions plus compliquées.

Je me souviens de pauses très agréables sur l'herbe, que ce soit au pique-niqueer ou en pleine après-midi.

Je me souviens d'un Joyeux anniversaire touchant et engageant avant une table ronde sur la "diversité" formidable et très riche.

Je me souviens de beaux échanges, avec les auteurices du salon (Estelle Faye, à jamais dans mon coeur), les visiteurs et visiteuses, mais aussi avec Stéphanie Nicot, Marion et Alizée, mes collègue des prix des bibliothécaires.

Je me souviens aussi d'une remise de prix engagée où j'ai eu l'immense soutien d'Alizée à mes côtés. De nos paroles qui ont trouvé écho. De discours de lauréats qui contenaient beaucoup de bon sens et de messages. De cette citation de Shakespeare par David Bry, si inspirante "Il n'est si longue nuit qui n'atteigne l'aurore". Et d'un mouvement de révolte collectif qui m'a fait un bien fou!

Je me souviens enfin de rires, nombreux, de canards qui tombent même si Zoé ne comprend pas pourquoi, de blagues expliquées par Anouchka, de bruits de trains dans les rires, de blagues plus douteuses... bref d'une tablée de 15 personnes formidables qui signait la fin d'une belle journée.

Dimanche

Je me souviens de l'émotion qui prend à la gorge lorsque la fin arrive.

Je me souviens d'un concert de Morgan of Glencoe, de larmes, d'engagement, de joie, de chants et de coupures d'électricité qui ne font que rendre l'instant plus fort.

Je me souviens de ma main sur le coeur pour Ô Keltia qui me rappelle mes rêves et ce pour quoi je veux me battre.

Je me souviens de ces sentiments, qui, depuis mon départ s'emparent de moi: la nostalgie, les larmes aux yeux et l'espoir que cela peut encore exister.

Et le négatif, je vais l'oublier pour l'instant!

Si c'était un dernier tour de piste, c'était probablement le plus beau possible...