Ces sorties littéraires qui me donnent envie - Octobre 2021

Décidément, en 2021 il est quasiment impossible de ne choisir que 10 sorties par mois tant l’embouteillage monstre créé par la situation sanitaire de 2020 nous offre une quantité phénoménale de titres grandioses chaque mois. En octobre, mois de l’imaginaire, on se retrouve donc avec de belles annonces parmi lesquelles j’ai restreint difficilement à 14 titres…

Pour info, j'ai écarté avec difficulté quelques titres pour ne pas surcharger l’article, même s’ils méritent une petite mention d’intérêt en intro parce qu’ils m’intéressent beaucoup également et qu’ils ont été retirés de l’article à regret. Sont donc exclus de très peu de cet article :

  • Capitale du nord, tome 1 : Citadins de demain de Claire Duvivier aux éditions Aux forges de Vulcain (1er octobre) - intéressant de voir ce que peut donner le tome 1 de cette seconde série de l’univers de La tour de garde, mais j’ai toujours en tête ma déception d’Un long voyage… 
  • Vers Mars de mary Robinette Kowal (traduction de Patrick Imbert) chez Denoël, collection Lunes d’encre (6 octobre) - n’ayant pas encore lu Lady astronaute, je garde cette nouvelle sortie dans un coin de ma tête pour plus tard ! 
  • Une pluie de septembre de Anna Bailey (traduction de Héloïse Esquié) chez Sonatine (7 octobre) - un thriller qui me faisait très envie dans le catalogue Sonatine mais qui passe après les sorties SFFF pour moi. 
  • Ziusudra. Tome 1, Celle qui sait de Laurence Suhner chez L’Atalante (21 octobre) - un tome 1 de nouvelle série space opera prometteuse mais dont le résumé manque peut-être d’un peu d’originalité pour figurer dans le top des sorties. 

Pour rappel, ces livres ne seront pas forcément des achats, mais ce sont ceux qui m'ont attiré plus particulièrement dans la multitude des sorties. Je ne donne pas le résumé de l'éditeur pour ceux qui ne souhaitent pas les lire, mais le site de l'éditeur est accessible en cliquant sur les titres si vous souhaitez avoir ce résumé. N’hésitez pas à me dire en commentaires s'il y a des sorties que j’ai relevé que vous avez vous aussi noté et quel(s) livre(s) vous attendez avec impatience.

Symphonie atomique de Étienne Cunge, Critic (540 pages - 23€ - 1er octobre)


Roman d’anticipation extrêmement alléchant, Symphonie atomique est un titre qui promet une formidable critique de la société capitaliste, un message écologique fort et un roman captivant aux enjeux importants. Une belle manière de réfléchir à l’avenir de la Terre et de l’humanité ! Très bien défendu par les éditions Critic qui croient très fort en lui, c’est un roman qui me fait terriblement envie. Et comme j’ai la chance de l’avoir reçu, on en parle très prochainement !

 

La monture de Carol Emshwiller (traduction de Patrick Duchesne), Argyll éditions (256 pages - 19.90€ - 1er octobre)


Parmi les premiers titres annoncés de la jeune maison d’édition Argyll, La monture est celui qui m’attirait le plus ! Renversant le rapport de force humain/créature, il propose un monde où les humains sont les montures d’un peuple extraterrestre. Questionnement de l’utilisation des animaux par l’Homme, réflexions sur la liberté, c’est un roman très attirant et conseillé par des noms aussi imposants qu’Ursula K. Le Guin. Et en plus, la couverture de Xavier Colette est un petit bijou !

 

Projet dernière chance d’Andy Weir (traduction de Nenad Savic), Bragelonne (480 pages - 22€ - 6 octobre)


Andy Weir m’avait convaincue avec Seul sur Mars et m’avait fait passer un bon moment avec Artémis. Même si ces romans suivent des scénarios très hollywoodiens, où le sens du spectacle annule un peu la logique ou la surprise, ce sont des romans efficaces et captivants qu’on lit sans effort. D’excellents divertissements de suspens dans l’espace en somme, dans lesquels Projet dernière chance semble s’inclure logiquement. Je ne doute pas une seule seconde de son côté captivant.

 

La main gauche de la nuit (édition collector) d’Ursula K. Le Guin (traduction de Jean Bailhache, préface de Catherine Dufour, postface de Stéphanie Nicot), Robert Laffont, Ailleurs et demain (312 pages - 22.90€ - 7 octobre)


La main gauche de la nuit est un immense classique qui manque cruellement dans ma liste de livres lus. J’ai tellement eu peur de ne pas l’aimer autant que je l’espère que je n’ai finalement jamais sauté le pas. Mais cette nouvelle édition collector avec une traduction révisée agrémentée de deux femmes en or en préface et postface pourrait être le déclencheur ! En tout cas, ça fait très envie !

 

Oiseau de Sigbjørn Skåden (traduction de Marina Heide), Agullo, Agullo court (160 pages - 12.90€ - 7 octobre)


Petit ovni littéraire en perspective, Oiseau promet d’être un texte poétique et envoûtant qui déroule 1 siècle d’anticipation sur 160 petites pages. Questionnement sur l’avenir de l’humanité si elle quitte la Terre et sur les conditions de notre survie, Oiseau est un roman court qui me fait terriblement envie pour sa promesse d’un récit contemplatif captivant. Et puis j’adore quand la poésie se met au service de la science-fiction et inversement.

 

Vertèbres de Morgane Caussarieu, Au diable Vauvert, Imaginaire (304 pages - 17€ - 7 octobre)


Je n’ai encore jamais lu Morgane Caussarieu mais on m’a toujours décrit ses œuvres comme une bourrasque, une claque, un coup de frais un peu trash dans l’imaginaire. Avec Vertèbres, elle s’intéresse au mythe des lycanthropes et redonnera certainement leur teinte horrifique à ces créatures transformées en fantasme dans toute la vague d’urban fantasy des dernières années. En tout cas, c’est exactement ce que j’attends de ce roman ! Et la couverture dépote !

 

L’évangile selon Myriam de Ketty Stewart, Mnémos, Icares (256 pages - 18€ - 8 octobre)


Ketty Stewart m’a déjà conquise en version courte (elle m’avait même redonné foi en l’humanité dans l’anthologie Natures des Imaginales) et j’ai très envie de découvrir son talent en version longue. D’autant qu’elle s’attaque ici au registre post-apo et à la question des croyances avec la rédaction d’une nouvelle forme d’Evangile construit à partir de références religieuses, mythologiques mais aussi pop culture. C’est un roman qui me fait terriblement envie depuis son annonce !

 

Frontières, anthologie des Imaginales dirigée par Stéphanie Nicot, Mnémos (272 pages - 20€ - 8 octobre)


Il n’y a pas encore de couverture, ni même les noms des autrices et auteurs ayant contribué à ce recueil, mais il est évident pour moi de noter la sortie de l’anthologie des Imaginales qui constituera le souvenir immanquable de cette édition. D’autant que je fais confiance à Stéphanie Nicot pour ce qui est de réunir du talent à foison. J’en profite pour vous signaler ma présence au festival du 14 au 17 octobre (mais probablement sans costume cette fois… enfin nous verrons ^^), donc si vous voulez m’y croiser, faites signe !

 

Les filles qui ne mouraient pas de Kiran Millwood Hargrave (traduction de ?), Michel Lafon (320 pages - 16.95€ - 14 octobre)


La sortie n’est pas encore annoncée chez l’éditeur, ni même la couverture, mais étant actuellement en train de beaucoup apprécier la découverte du roman Les graciées de la même autrice, je me note déjà son prochain titre traduit. Annoncé comme une réécriture modernisée et féministe du mythe de Dracula, Les filles qui ne mouraient pas me tente énormément. Je fais pleinement confiance à l’autrice pour la force de ces messages et pour l’ambiance envoûtante nécessaire à ce roman.

 

Les oubliés de l’Amas de Floriane Soulas, Scrineo, Scrineo SF ( ? pages, 21€, 14 octobre)


En octobre, c’est la naissance d’une nouvelle collection de science-fiction adulte chez Scrineo, avec Stéphanie Nicot aux manettes (c’est le mois de Stéphanie Nicot en fait !) et parmi les deux premiers titres annoncés, c’est celui de Floriane Soulas qui a retenu mon attention pour sa plume moderne. Le résumé reste pour le moment plus intriguant que tout à fait convaincant mais c’est un roman qui m’interpelle et que j’ai hâte de découvrir.

 

La dernière geste. Tome 3, Ordalie de Morgan of Glencoe, ActuSF, Naos (430 pages - 17.90€ - 22 octobre)


Parmi les innombrables sorties d’octobre, si je ne devais en choisir qu’une, ce serait celle-ci. Troisième tome très attendu de la série La dernière geste, après les émotions fulgurantes des tomes 1 et 2, Ordalie est le roman que j’attends le plus le mois prochain mais dont le titre, très évocateur, me terrifie un peu pour l’avenir de tous ses protagonistes. J’ai hâte de retrouver les personnages qui me manquent terriblement, hâte de retourner dans cet univers fascinant bercé de musiques, hâte de retrouver la plume superbe de Morgan of Glencoe… j’ai vraiment hâte ! *Chante l’hymne de Keltia, la main sur le cœur*

 

Ring shout : cantique rituel de Phenderson Djèlí Clark (traduction Mathilde Montier), L’Atalante, La dentelle du cygne (152 pages - 12.90€ - 21 octobre)


Après avoir beaucoup aimé Les tambours du Dieu noir, premier recueil de textes courts de Phenderson Djèlí Clark, je note la sortie de Ring shout dont les critiques de la VO sont toutes excellentes. Prix Locus et Nebula, cette novella s’attaque au Ku Klux clan dans une uchronie fantastique aux personnages féminins bad ass. Nul doute que l’ambiance et les héroïnes seront formidables vu la qualité des autres textes de l’auteur. Je n’ai qu’un regret : le changement de couverture par rapport à celle de l’édition VO si percutante.

 

De ira de Stéphane Hirlemann, Delcourt (144 pages - 21.90€ - 13 octobre)


Quand mon regard a croisé cette couverture, ce fut comme une évidence. De ira est une BD qui claque dès sa couverture et qui promet une histoire bouillonnante de révolte et de rage avec un duo d’héroïnes intéressantes. Une BD qui pose une question forte : comment se construire autrement qu’en opposition quand la société est chargée de violence ? Très hâte de la découvrir.

 

Kosmos de Pat Perna et Fabien Bedouel, Delcourt (160 pages - 27.95€ - 20 octobre)


Alors que je suis en plein visionnage de l’excellente série For all mankind, une uchronie qui prend pour point de départ la victoire de l’URSS pour le premier pas sur la Lune, la BD Kosmos nous fait une proposition alléchante assez similaire et promet donc d’être tout aussi captivante. Je suis convaincue par l’extrait sur le site de l’éditeur pour ce qui est de l’aspect graphique. Bref, c’est une certitude : je lirai cette BD. Et chapeau aux éditions Declourt pour leur catalogue imaginaire de 2021: aussi varié que qualitatif!

 

 

Et vous, quelle(s) sortie(s) avez-vous repérée(s)?
 

 

Comments

Olala le Millwood Hargrave !!!
On en a beaucoup en commun, c'est vrai qu'il y a encore du lourd au mois d'octobre

En octobre il y a du beau monde! On va être bien!

Ah oui quand même, il y a tout ça... ^^
Bon alors, la dernière geste, comme ça je pourrai enfin lire cette trilogie ! (c'est une trilogie hein ?)
Les filles qui ne mouraient pas je ne connais pas du tout, mais tu m'intrigues ! Ca pourrait beaucoup m'intéresser.
Vers Mars aussi, j'avais adoré vers les étoiles.
Au chat noir, Lullaby de Cécile Guillot me plairait beaucoup.
Je vais pouvoir me faire plaisir en octobre, je n'ai acheté que trois bouquins en septembre :)

Si je ne me trompe pas, La dernière geste est envisagée en 5 chants, donc 5 tomes (plus chants intermédiaires éventuels). Ce n'est donc pas une trilogie.

Un mois d'octobre très prolifique. Beaucoup de belles choses dans cette liste... et des oublis. lol

Il y a trop de choses à inclure dans la liste, les oubliés aussi sont intéressants xD

On en aura plusieurs en commun. Sacré mois que ce mois d'octobre :)

Je ne suis pas étonnée qu'on en ait plusieurs en commun. Un beau mois en perspective!

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