Klaus

Netflix se lance dans le film d’animation et propose, depuis le 15 novembre dernier, son premier long-métrage animé original (diffusé dans quelques cinémas le 8 novembre puis sur Netflix le 15). Klaus est un dessin animé de Sergio Pablos qui, comme son titre l’indique, est une histoire de Noël (et non pas sur un ancien dirigeant SS). Et voici ce que j’en ai pensé…

Que c’est beau!

Ce qui fait la grande particularité de Klaus c’est qu’il s’agit d’un film d’animation traditionnel. Oubliez les personnages réalisés à l’ordinateur, retrouvez les saveurs de votre enfance avec ce film qui a une véritable identité graphique qui détonne dans le paysage actuel. Sergi Pablos a créé son propre studio d’animation en Espagne pour remettre l’animation traditionnelle en avant et éviter ce qu’il qualifie de personnages qui ont l’air d’autocollants appliqués sur des fonds sans saveur. Et on peut remercier Netflix d’avoir été les seuls à oser prendre le risque de distribuer Klaus, parce que c’est un régal pour les yeux. Les dessins sont superbes et la beauté des traits est appuyée d’un travail de lumière envoûtant. L’esthétique est réconfortante et les traits plein de douceur. Klaus vaut vraiment le coup d’oeil pour son identité graphique assumée et magnifique. 

Un film à regarder sous un plaid avec un chocolat chaud

L’histoire a tout d’un petit conte de Noël mais sans tomber pour autant dans une mièvrerie exagérée. C’est doux mais c’est aussi très drôle. On rit en effet beaucoup en visionnant Klaus qui ne manque vraiment pas d’humour, que ce soit des gags visuels classiques mais aussi des blagues plus atypiques et modernes comme le petit moment « thug life » de la chanson « Don’t mess with the postman » qui est absolument génial. Mais c’est aussi une belle histoire, pleine de bonnes valeurs, qui redonne le goût à la magie de Noël même chez une adulte aussi négative que moi. C’est plein d’amour, d’émotion (oui, oui, la petite larmichette est venue) et de rêve. L’idée toute simple met en avant l’intelligence des enfants par rapport aux adultes (aka le Greta syndrome) et l’impact des actes de pure bonté sur le monde. Dit comme ça, ça paraît mielleux, mais c’est si bien amené qu’il est impossible de ne pas fondre. Un régal qu’il convient de regarder une après-midi d’hiver, sous le plaid, avec une boisson chaude, des chocolats avec ceux qu’on aime. A noter aussi que le doublage (VO) est excellent!

En bref, Klaus est un film d’animation magique qui nous transporte, nous fait rire aux éclats et nous émeut, le tout dans un écrin traditionnel réconfortant et magnifique. Parfait pour l’hiver et pour raviver l’esprit de Noël.

Synopsis (© Allociné):

« Jesper, qui s'est distingué comme le pire élève de son école de facteurs, écope d'une mission sur une île enneigée, au nord du Cercle arctique. Là-bas, les habitants ne s'entendent pas et ne se parlent presque jamais. Autant dire qu'ils n'entretiennent pas non plus de correspondance ! Alors que Jesper est sur le point d'abandonner, il trouve une alliée en la personne d'Alva, l'institutrice de l'île, et fait la connaissance de Klaus, mystérieux menuisier qui vit seul dans son chalet regorgeant de jouets artisanaux. Grâce à ces relations amicales inattendues, la petite ville de Smeerensburg retrouve la joie de vivre. C'est ainsi que ses habitants découvrent la générosité entre voisins, les contes de fée et la tradition des chaussettes soigneusement accrochées à la cheminée pour Noël!»

Bande-annonce: