Dreams Factory. Tome 1, La neige et l’acier

Paru à la fin du mois d’août 2018, La neige et l’acier est le premier tome du diptyque BD Dreams Factory. Le scénario est signé Jérome Hamon, les illustrations Suheb Zako et la colorisation Lena Sayaphoum et c’est publié dans la collection Métamorphose des éditions Soleil. Je l’avais repéré dès sa sortie et j’avais très hâte de lire cette bande-dessinée. Et alors, est-ce aussi bien que ça en a l’air?…

« La prison c’est l’espoir d’une vie meilleure pour peu que l’on reste bien sagement dans les moules que la société a bâtis pour nous. »

Coup de coeur!

Ce premier tome est parfait à tous les points de vue! Déjà visuellement, Dreams Factory est une bande-dessinée juste divine! Les paysages fourmillent de détails, l’inspiration steampunk de l’univers apporte une grande richesse esthétique et les personnages ont juste des bouilles absolument adorables. Il y a un petit côté anime japonais dans leurs traits. D’ailleurs, j’imagine tout à fait un film d’animation avec cette BD tant le visuel enchante, mais surtout, tant l’histoire est passionnante. L’univers de ce Londres steampunk est captivant à découvrir et si on prend plein les yeux à chaque planche, c’est aussi parce qu’on est complètement immergé dans le récit. 

L’histoire, proposant une situation qui n’est pas sans évoquer Oliver Twist, est, elle aussi, géniale. Mêlant avec justesse émotions et actions, elle nous emporte dans un tome 1 trépidant qui ne contente vraiment pas d’être introductif. L’action est quasi-omniprésente, offrant une véritable histoire d’aventures pleine de rebondissements et de découvertes. On s’attache aussi immédiatement aux personnages, dont l’existence difficile ne fait qu’éclairer leurs qualités. Eliott est l’adorable figure de l’innocence qui nous émeut, Indira, la courageuse et très touchante jeune demoiselle forcée de travailler pour faire survivre sa famille. Impossible de ne pas s’y attacher et de ne pas être bouleversé par leur histoire. 

En bref, ce premier tome du diptyque Dreams Factory est un coup de coeur à la fois pour l’esthétique, pour l’univers, pour l’histoire et pour les personnages. Il me tarde dorénavant de connaître la suite et fin de ce petit bijou.

« Londres, 1892. Comme la plupart des enfants de la cité ouvrière dans laquelle elle vit, Indira descend tous les jours dans les mines de charbon, sans jamais protester. Mais lorsque son petit frère Eliott disparaît, plus rien n’a d’importance... Elle se lance alors dans une quête désespérée pour le retrouver, et réalise qu’il n’est pas le seul enfant à avoir mystérieusement disparu… Toutes les pistes semblent mener à la même personne : Cathleen Sachs, la richissime propriétaire des mines de charbon. Mais pour quelle raison enlèverait-elle ces enfants ? Et ce combat n’est-il pas perdu d’avance ?… »

(Illustration de couverture: © Suheb Zako ; couleurs © Lena Zayaphoum)