Dans le monde pestaculaire et terrib' de ma soeur Minnie et de son vilain lapin
Original Title:
Wed WabbitRelease date:
2018Illustrators:
Manon BucciarelliPublisher:
Poulpe FictionsTranslator:
Agathe FranckEn littérature jeunesse, la jeune maison d’édition Poulpe Fictions m’attire énormément avec ses publications souvent déjantées. Le titre à rallonge Dans le monde pestaculaire et terrib’ de ma sœur Minnie et de son vilain lapin de Lissa Evans faisait partie de ces romans terriblement attractifs et particuliers. C’est grâce à la Masse critique de Babelio jeunesse que j’ai pu le découvrir et voici donc ce que j’en ai pensé…
[NB : Un grand merci à Babelio et à Poulpe fictions pour l’envoi de ce livre.]
Extrait:
" Fidge ne comprenait pas ce qui lui arrivait, ni pourquoi cela lui arrivait, ou comment (ou si, ou quand, ou où...), mais le meilleur moyen d'y faire face était de se mettre dans la peau d'un aventurier tout juste catapulté en terre inconnue. Qui plus est, un aventurier qui aurait judicieusement lu le guide de voyage huit millions de fois auparavant."
Une aventure vraiment pestaculaire
Ce roman (dont je ne répèterai plus le titre à rallonge sinon je vais devenir folle ^^) était une formidable lecture !
Et ce, même si c’est une histoire très classique dans son schéma d’écriture.
On retrouve en effet la résolution d’une quête initiatique avec des obstacles à affronter et des évolutions psychologiques à effectuer.
Mais c’est aussi un roman plein de fraîcheur, de modernité, d’imagination et d’originalité.
Fidge et son cousin se retrouve coincé dans l’album préféré de sa petite sœur, un monde coloré et décalé dans lequel ils vont devoir résoudre une énigme pour pouvoir rentrer.
L’idée de plonger dans un livre aussi farfelu est tout bonnement géniale et m’a donné le sourire.
D’ailleurs, l’histoire est non seulement pleine d’action, de tendresse, et d’imagination, elle est aussi à mourir de rire.
L’humour est partout dans l’univers des Doubidous (bon, déjà dire « Doubidou » ça me fait rire alors imaginez…).
Et la quête est vraiment intéressante avec une issue plus qu’incertaine et une tension qui gagne sans cesse en intensité.
On dévore ce roman comme on dévore un paquet de friandises.
C’est doux, réconfortant et ça fait du bien de sourire autant, qu’on se le dise.
Extrait:
" C'était très étrange, pensa Fidge alors qu'elle traversait le pré en direction du Bosquet Mystique, que la présence d'un éléphant en tissu (et en jupe) de près de deux mètres de haut, qui marchait un peu devant elle, la rassure et la fasse se sentir plus elle-même."
Un livre qui a tout pour plaire
Esthétiquement le livre est un petit bijou !
De la couverture aux illustrations intérieures en passant par la mise page et le choix des polices, il est beau de partout.
Et sous ces allures de quête initiatique classique, le récit ne manque pas de modernité.
Que ce soit sur le plan visuel mais aussi sur l’imagination versée dans ce qui est raconté.
On trouve également quelques messages intéressants sur différents aspects.
Sur le courage (sous toutes ses formes), l'ouverture à l'autre, la gestion des émotions et l’amitié.
Et même si c'est très jeunesse, l'adulte rabat-joie que je suis a passé un moment fabuleux à sauver le monde des Doubidous.
Et ce livre m'a rappelé à quel point la littérature était savoureuse en ce sens qu'elle offre à vivre des rêves sans limite voir complètement fous.
En bref, si vous voulez découvrir les Doubidous de toutes les couleurs, lire une histoire pleine d’aventure, d’humour et de fraîcheur, … Ce roman est fait pour vous ! Un point c’est tout !
Résumé:
"Lors d’une nuit d’orage, Fidge est transportée par magie dans un monde tout à la fois coloré et inquiétant : celui de l’album préféré de sa petite sœur, Minnie.Elle a trois compagnons : deux d’entre eux sont bizarres (Ella, une éléphante violette joviale et déterminée et Dre Carotte, un jouet en plastique sur roues, doté en ce monde d’un diplôme de médecine) et le troisième est son ennuyeux cousin hypocondriaque.Pour rentrer chez elle, elle devra résoudre une série d’énigmes impossibles, puis défaire un cruel dictateur en peluche et sauver 3 000 Doubidous (oui, vous avez bien lu cette phrase).Et le pire, c’est que toute cette histoire est de sa faute…"
(Illustration de couverture: © Manon Bucciarelli)
Pour lire un extrait, cliquez > ici <
Trailer du livre:
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