Ces sorties littéraires qui me donnent envie - Janvier 2025

Alors que les fêtes et la fin d'année se profilent, j'ai déjà regardé du côté des sorties du début d'année 2025 et on peut dire que ça commence très très bien! J'ai repéré beaucoup de pépites en plus de passages poches de livres que j'ai absolument adoré et que je tenais à vous pointer du doigt. 

Pour rappel, ces livres ne seront pas forcément des achats, mais ce sont ceux qui m'ont attiré plus particulièrement dans la multitude des sorties. Je ne donne pas le résumé de l'éditeur pour ceux qui ne souhaitent pas les lire, mais le site de l'éditeur (ou de site de vente si le titre n'est pas encore indiqué chez l'éditeur) est accessible en cliquant sur les titres si vous souhaitez avoir ce résumé. N’hésitez pas à me dire en commentaires s'il y a des sorties que j’ai relevé que vous avez vous aussi noté et quel(s) livre(s) vous attendez avec impatience.

Lune rémanente de Masakuni Oda, traduction de Patrick Honoré, Rivages, couverture de ? (500 pages, 24€, 8 janvier)


L’éditeur le rapproche de Murakami et Keigo Higashino et ça attise forcément ma curiosité. Regroupant deux nouvelles qui ont l’air fascinantes et un roman dystopique probablement intense, c’est un ouvrage qui promet une triple évasion et une plume à découvrir. J'aime généralement bien la littérature japonaise et les ambiances particulières qui y sont proposées.

 

La migration annuelle des nuages de Premee Mohamed, traduction de Marie Surgers, L’Atalante, La dentelle du cygne, couverture de Veronica Park (176 pages, 12.50€, 9 janvier)


Voilà une novella qui me fait très envie. D’une part parce qu’elle est écrite par une autrice à découvrir, ensuite parce que ses thématiques font partie de celles qui m’intéressent énormément. On est ici dans le registre de l’éco-fiction avec ce qui semble une réflexion puissante sur la notion d’espoir et le risque de tout miser dessus. Je suis certaine que c’est un texte touchant et dont le titre, magnifique, fait déjà la promesse d’une grand beauté.

 

Aatea d’Anouk Faure, Argyll, couverture de Xavier Collette (425 pages, 24.90€, 10 janvier)


L’évidence. J’attends ce livre avec énormément d’impatience. Anouck Faure m’avait bluffée avec La cité diaphane et il me tarde de découvrir ce second roman aux ambiances plus maritimes. Le résumé et la couverture sublime laissent présager une lecture d’une poésie folle qui risque encore de nous plonger dans une ambiance envoûtante ponctuée de magnifiques illustrations de l’autrice. Très très très hâte.

 

Le temps d’après de Jean Hegland, traduction de Josette Chicheportiche, Gallmeister, couverture de ?? (352 pages, 23.90€, 15 janvier)


J’avais eu un franc coup de cœur pour Dans la forêt de l’autrice, un livre d’une grande beauté qui me reste encore bien à l’esprit. Alors évidemment que la suite de l’histoire de ces deux sœurs isolées en forêt lors de l’effondrement du monde est attendue avec impatience. Je suis curieuse de ce que Jean Hegland va ici nous proposer et si on saura y retrouver cette ambiance si particulière du premier roman. Une chose est certaine : j’ai très très envie de le lire.

 

Survivantes de Cédric Sire, Michel Lafon, couverture Shutterstock (384 pages, 21.95€, 16 janvier)


Total changement de registre ici avec un thriller sanglant, survolté et accrocheur comme Cédric Sire sait si bien le faire. C’est le grand retour de l’auteur qui propose ici une histoire de vengeance et une formidable réflexion sur la justice avec des survivantes qui ont décidé de se guérir en traquant leurs bourreaux. Un texte volontairement dérangeant au rythme survolté pour une petite escapade thriller de qualité. Attention âmes sensibles accrochez-vous, j’ai commencé à le lire et ça fait mal.

 

Les mains vides d’Elio Possoz, La Volte, Eutopia, couverture de Isabel Loyer (304 pages, 12€, 23 janvier)


Il s’agit d’un premier roman ici et d’une autre éco-fiction mais cette fois post-apo dans laquelle nous allons suivre un membre d’un village anarchiste face à des tourments amoureux. Un récit qui promet une réflexion sur notre rapport à la nature mais surtout à l’autre, une proposition , à la fois, d’un mode de vie alternatif et d’une histoire très humaine autour d’une rupture. Un récit qui m’attire évidemment beaucoup.

 

Les sabres sacrés. Tome 1, Le Sabre de neige de Salomé Han, Albin Michel Imaginaire, couverture d’Aurélien Police (528 pages, 22.90€, 29 janvier)


Bien que je ne sois plus trop cliente de fantasy en série, je suis curieuse ici de découvrir une nouvelle autrice francophone en imaginaire. D’autant qu’elle propose ici un pan de fantasy qui, certes, commence à être exploré depuis quelques années, mais reste minoritaire dans le genre. Elle ancre en effet son univers dans ce qui ressemble au Japon médiéval. Et la couverture d’Aurélien Police rajoute à l’envie de tenter l’aventure.

 

 

Paideia de Claire Garand, LGF, Le Livre de poche, couverture de ? (384 pages, 9.20€, 2 janvier)


J’avais adoré ce roman lors de sa sortie en grand format et je me devais de vous en signaler la parution poche parce qu’il est surprenant et vraiment intéressant. Puissant cri d’amour pour la liberté de choix, réflexion brutale sur la question du sacrifice pour une grande cause, c’est un roman marquant que je ne peux que vous inviter à découvrir.

 

La cité diaphane d’Anouck Faure, Pocket, couverture d’Anouck Faure (352 pages, 9€, 9 janvier)


Là encore un roman que j’ai énormément aimé et que je suis ravie de voir paraître en poche. La cité diaphane est un récit d’ambiance gothique troublant magnifiquement illustré par son autrice. Imparfait mais indéniablement remarquable, c’est un texte qui vous plonge dans une ambiance maîtrisée et offre une intrigue surprenante à plus d’un égard.

 

Eutopia de Camille Leboulanger, J’ai Lu, couverture de ?? (896 pages, 12€, 15 janvier)


Un must read ! Quel plaisir de voir cette charmante brique paraître en poche et donc devenir accessible à toujours plus de monde. Eutopia m’a bluffé par la richesse de sa proposition d’un futur alternatif et utopique, questionnant les avancées comme les failles de l’abandon de la propriété privée. Un récit de vie qui m’aura transportée et qui aura fait naître de nombreuses réflexions en moi.

 

Du thé pour les fantômes de Chris Vuklisevic, Folio, couverture de Cécilia Leroux (464 pages, 9€, 16 janvier)


Là encore, grand coup de cœur pour ce roman que je suis ravie de voir paraître en poche. Il s’agit d’un récit fantastique qui est un parfait roman cosy, présentant une histoire autour de secrets de famille mais aussi de relations à reconstruire. Un récit à l’ambiance maîtrisée qui propose une belle originalité mais aussi de l’émotion dont on a du mal à se détacher.

 

La guerre des marionnettes (Andrea Cort #3) de Adam-Troy Castro, traduction de Benoît Domis, LGF, Le livre de poche, couverture de Manchu (672 pages, 10.40€, 22 janvier)


Avec la parution poche du troisième opus de la trilogie Andrea Cort vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas vous lancer dans sa découverte. La série est extrêmement plaisante à lire, offrant un univers d’une richesse ahurissante et des intrigues entre polar et SF parfaitement construites elles aussi. Cette conclusion bluffante ajoute sa pierre à l’édifice de ce qui constitue une saga impeccable.

 

As-tu mérité tes yeux? d’Eric LaRocca, traduction de Mélanie Fazi, Le Bélial ‘, Une Heure-Lumière, couverture d’Aurélien Police (180 pages, 12.90€, 23 janvier)


De l’horreur psychologique au programme dans la collection Une Heure-Lumière ! Un genre que j’ai adoré lire pendant des années et que j’ai très envie de découvrir en format novella. Ce récit fait la promesse d’un texte profondément dérangeant, d’une intrigue malsaine et j’avoue que je suis très curieuse d’en découvrir le contenu et le twist probable.

 

Les chants de Nüying d’Emilie Querbalec, LGF, Le Livre de poche, couverture de Manchu (544 pages, 9.90€, 29 janvier)


Ayant beaucoup aimé les deux autres romans de l’autrice initialement publiés chez Albin Michel Imaginaire mais n’ayant pas encore eu l’occasion de me plonger dans celui-ci c’est une évidence pour moi de repérer ce titre avec sa parution poche. Emilie Querbalec est une autrice qui sait surprendre et créer des univers fascinants, hâte de me plonger dans Les chants de Nüying.

 

 

Les chants du chaos. Tome 1, Semailles de Elk, Rue de Sèvres (120 pages, 22.90€, 15 janvier)


J’ai d’abord craqué sur le visuel de cette magnifique couverture. On est ici dans un registre d’illustration qui me plaît énormément, entre le foisonnement de détails et les tons et contours doux envoûtants. Le résumé laisse aussi suggérer une lecture passionnante et pleine de rebondissements. Parmi toutes les sorties BD de janvier, c’est vraiment celle-ci que j’ai envie de découvrir.

 

Ce que nous avons perdu dans le feu de Mariana Enriquez & Lucas Nine, traduction d’Anne Plantagenet, éditions du Sous-Sol (104 pages, 22.90€, 16 janvier)


Pour celle-ci, je qualifierai ce repérage de prise de risque. Là où la plupart des gens ont été enthousiasmés par le roman de l’autrice Notre part de nuit, je suis passée complètement à côté. Et pourtant j’ai envie de redonner une chance aux univers sombres et dérangeants de Mariana Enriquez et je me dis qu’une adaptation BD peut être un bon moyen.

 

 

Et vous, quelle(s) sortie(s) avez-vous repérée(s)?

 

 

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