Ces sorties littéraires qui me donnent envie - Avril 2025
On calme un peu le repérage en avril même si ce sont encore de belles parutions qui sont en vue. Des noms qui sont des valeurs sûres, des autrices que je veux découvrir ou re-découvrir... j'ai repéré 10 titres dont 2 poches déjà lus en grand format et 1 BD. C'est parti pour un tour d'horizon des sorties du quatrième mois de l'année!
Pour rappel, ces livres ne seront pas forcément des achats, mais ce sont ceux qui m'ont attiré plus particulièrement dans la multitude des sorties. Je ne donne pas le résumé de l'éditeur pour ceux qui ne souhaitent pas les lire, mais le site de l'éditeur (ou de site de vente si le titre n'est pas encore indiqué chez l'éditeur) est accessible en cliquant sur les titres si vous souhaitez avoir ce résumé. N’hésitez pas à me dire en commentaires s'il y a des sorties que j’ai relevé que vous avez vous aussi noté et quel(s) livre(s) vous attendez avec impatience.
Patternist. Tome 1, Mauvaise graine d’Octavia E. Butler, traduction par Jessica Shapiro, Au Diable Vauvert, couverture de ?? (464 pages, 24.50€, 3 avril)
J’ai très envie de découvrir cet inédit en français d’Octavia E. Butler qui est une autrice portant avec force des thématiques puissantes et toujours (et malheureusement plus que jamais) d’actualité. Mauvaise graine est l’entrée dans la saga Patternist mais aussi sa première œuvre et il me tarde de m’y plonger.
Un corps d’avance de Lou Jan, Critic, couverture d’Aurélien Police (290 pages, 19€, 16 avril)
Lou Jan est une autrice que j’avais déjà très envie de découvrir avec son premier roman dont les retours, plutôt bons, ont ajouté à mon intérêt. Avec ce nouveau titre, elle nous embarque dans un récit d’anticipation futuriste qui pose des questions bioéthiques très intéressantes. Une revisite cyberpunk du pacte Faustien qui me semble riche en termes de réflexion et, je le pense, d’émotions et d’humanité.
Sous la brume de Yann Bécu, L’Homme sans Nom, couverture de Xavier Pavion (320 pages, 23.90€, 23 avril)
Une évidence. J’ai beaucoup aimé les deux premiers romans de l’auteur pour leur originalité mais aussi pour le sarcasme savoureux de son ton et du regard qu’il porte sur notre société. Avec ce nouveau roman qui propose une technologie permettant d’écouter les sons du passé, nul doute que Yann Bécu va encore interroger avec brio notre monde. J’ai hâte.
Toujours le Nord de Vicki Jarrett, traduction par Olivier Bérenval, Mnémos, couverture de Jun Cen (320 pages, 22.50€, 23 avril)
Du post-apocalyptique et un mystère dans l’Océan Arctique, voilà un mélange qui me semble très prometteur! Et signé en prime par une autrice écossaise que je suis curieuse de lire et découvrir. Toujours le Nord est un roman qui m’attire depuis ses premières annonces, renouant avec mes premiers amours d’imaginaire mais avec un angle nouveau.
La Machine à aimer de Lou Jan, J’ai Lu, couverture de ?? (224 pages, 8.20€, 2 avril)
Comme cité plus haut, Lou Jan est une autrice que je dois découvrir et je me réjouis de la parution poche de La machine à aimer. Cette anticipation où une androïde tente de cacher sa nature dans un monde devenu hostile aux machines me tentait déjà en grand format et je suis ravie de me remémorer ce titre à l’occasion de cette nouvelle édition.
Protocole solitude de Joanna Russ, traduction par Géraldine Chognard, Cambourakis, Sorcières, couverture de Anne-Laure Garicoix (208 pages, 10€, 2 avril)
Joanna Russ, autrice féministe de science-fiction, figure parmi les plumes que je veux absolument lire un jour pour découvrir ses imaginaires engagés. On est ici face à un récit de survie spatiale qui pousse nos personnages dans leurs retranchements et exacerbe les défauts d’une société humaine. Abordant le patriarcat, l’injonction à la maternité ou encore la relation à l’environnement, c’est un roman qui s’annonce puissant, radical et féroce. Bref, ça donne très envie.
Cimqa d’Auriane Velten, Folio, couverture de ?? (432 pages, 10€, 10 avril)
Cimqa est une formidable ode à la création et à la beauté de l’imagination. Avec son univers très original et son propos engagé, c’est un roman qui dénonce les manques de liberté dans les domaines artistiques. Et il résonne évidemment assez fort dans l’actualité. La sortie poche permettra au plus grand nombre de le découvrir!
Hard Mary de Sofia Samatar, traduction de Patrick Dechesne, Argyll, ReciFs, couverture d’Anouck Faure (128 pages, 9.90€, 11 avril)
Premier point: si j’aime toutes les couvertures de la collection RéciFs, celle-ci est pour l’instant ma favorite (c’est dit). Deuxième point: bien que je n’avais pas été emportée par ma première lecture de l’autrice, j’avais été conquise par sa plume et le format court me permettra de la retrouver sans risque. Troisième point: l’idée de cette novella mêlant un robot à un cercle de femmes dans une communauté repliée sur elle-même fait la promesse d’une histoire captivante.
Les cartographes de Peng Shepherd, traduction par Anne-Sylvie Homassel, LGF, Le livre de poche, couverture de Studio LGF (640 pages, 10.90€, 16 avril)
Après avoir eu un énorme coup de coeur pour Le Livre de M, j’ai bien apprécié ce second roman de l’autrice que je vous invite à découvrir. Les cartographes est un thriller fantastique très efficace, bien rythmé où Peng Shepherd parvient à verser un peu de magie dans le réel. Son intrigue sous tension explore les liens et les secrets tout en rendant hommage au monde de la cartographie.
Le masque du renard d’Ewen Blain, Glénat (144 pages, 19.50€, 16 avril)
J’ai craqué sur l’esthétique de la couverture, entre la douceur des couleurs en nuanciers beige et pourpre et son graphisme qui m’évoque des oeuvres japonaises. Et puis les histoires avec des renards m’attirent toujours! Le secret derrière a titillé ma curiosité et j’ai bien envie de découvrir cette histoire qui semble mêler les cultures.
Et vous, quelle(s) sortie(s) avez-vous repérée(s)?
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