La Vengeance dans la Peau
Après La Mémoire dans la Peau et La Mort dans la Peau, Jason Bourne a encore des éléments sous-cutanés, et c’est en 2007 que le troisième volet de la trilogie (devenue quadrilogie) est sorti au cinéma, sous la direction de Paul Greengrass (Bloody Sunday, …) comme le second opus.
Sans surprise mais haletant! Je craignais vraiment que ce long-métrage suive la trace du second volet des films Jason Bourne en allant vers la déception. Heureusement, cette fois, j’ai réussi à accrocher un peu plus. Bien qu’il n’égale pas, selon moi, le premier film, celui-ci a le mérite d’avoir des scènes palpitantes, notamment dans la ville de Tanger et la conclusion de ce long-métrage.
Il faut savoir que La Vengeance dans la Peau n’est pas tout à fait la suite de La Mort dans la Peau. En effet, toute la première partie du film intervient entre les deux dernières scènes du précédent opus. Cette construction scénaristique de Tony Gilroy (Jeux de pouvoir, L’échange, …) a le mérite d’être originale. Pour le reste de la narration, l’effet de surprise s’est essoufflé depuis le premier film et les clins d’oeil à ce dernier (comme la transformation capillaire dans une salle de bain miteuse) ne font que nous le rappeler. De plus, selon moi, il manque quelque chose pour le revirement d’opinion total du personnage de Nicky Parson, interprété par Julia Stiles (Save the last dance, Dexter s5, …). Point positif malgré tout, Matt Damon (Invictus, True Grit, …) semble enfin avoir saisi les nuances de son personnage (oui, je suis mauvaise langue!).
Même si j’ai eu du mal à accrocher au début du film, ce long-métrage est moins linéaire que La Mort dans la Peau (et moins silencieux dieu merci!). Au final, dans l’ensemble, j’ai passé un bon moment à le visionner
En bref, La Vengeance dans la Peau ne surprend plus après les deux autres opus sur la vie de Jason Bourne. Mais, malgré tout, il est plus sympathique à regarder que son prédécesseur et reste un film d’action où tout n’est pas à jeter.
Bande-annonce:
« Jason Bourne a longtemps été un homme sans patrie, sans passé ni mémoire. Un conditionnement physique et mental d'une extrême brutalité en avait fait une machine à tuer - l'exécuteur le plus implacable de l'histoire de la CIA. L'expérience tourna court et l'Agence décida de le sacrifier.
Laissé pour mort, Jason se réfugie en Italie et entreprend une lente et périlleuse remontée dans le temps à la recherche de son identité. Après l'assassinat de sa compagne, Marie, il retrouve l'instigateur du programme Treadstone qui a fait de lui un assassin et l'a condamné à l'errance. S'estimant vengé par la mort de ce dernier, il n'aspire plus qu'à disparaître et vivre en paix. Tout semble rentré dans l'ordre : Treadstone ne serait plus qu'une page noire – une de plus - dans l'histoire de l'Agence...
Mais le Département de la Défense lance en grand secret un second programme encore plus sophistiqué : Blackbriar, visant à fabriquer une nouvelle génération de tueurs supérieurement entraînés. Jason est, pour le directeur des opérations spéciales, une menace et une tache à effacer au plus vite. Ordre est donné de le supprimer. La traque recommence, de Moscou à Paris, de Madrid à Londres et Tanger… »
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