Ces sorties livresques qui me donnent envie - Septembre 2020

Septembre pointera prochainement le bout de son nez (du moins probablement le bout de son masque) et j'ai déjà repéré 10 sorties annoncées qui m'attirent tout particulièrement. Cette fois, point de folies ni de doubles articles, je me suis forcée à me concentrer sur ces 10 titres bien que d'autres soient entrés dans mon radar et auraient bien mérité une mise en avant eux aussi. 

J'en profite aussi pour vous souhaiter un bon courage. Continuez de prendre soin de vous et des autres.

Pour rappel, ces livres ne seront pas forcément des achats, mais ce sont ceux qui m'ont attiré plus particulièrement dans la multitude des sorties. Je ne donne pas le résumé de l'éditeur pour ceux qui ne souhaitent pas les lire, mais le site de l'éditeur est accessible en cliquant sur les titres si vous souhaitez avoir ce résumé. N’hésitez pas à me dire en commentaires si il y a des sorties que j’ai relevé que vous avez vous aussi noté et quel(s) livre(s) vous attendez avec impatience.

Quitter les monts d’automne d’Emilie Querbalec, Albin Michel Imaginaire (448 pages, 21.90€, 2 septembre)


Avant tout : non mais regardez-moi cette merveille de couverture signée Manchu ! *_* Quitter les monts d’automne a, semble-t-il, beaucoup d’arguments pour me plaire. D’une part son ancrage japonais, son aspect initiatique mais aussi et surtout, son rapport aux mots dans cet univers où l’écrit est interdit. Je suis vraiment curieuse de me plonger dans ce monde, de découvrir l’intrigue certainement passionnante et surtout la plume de l’autrice (bretonne qui plus est) présentée comme très poétique. On en parlera bientôt…

 

Les dynamiteurs de Benjamin Whitmer, Gallmeister (400 pages, 24€, 3 septembre) 


Après avoir eu un gros coup de cœur pour Évasion du même auteur, et bien que ma lecture d’un autre de ces romans (Pike) n’ait pas été aussi enthousiaste, j’ai encore envie de tenter ma chance avec lui en espérant revivre ces émotions brutales qu’il m’avait provoqué. Il a ce don pour écrire des textes d’une noirceur presque opaque dans lesquels percent des rayons de poésie aussi percutants qu’inattendus. Espérons que Les dynamiteurs soit à la hauteur de mes attentes.

 

Sakhaline de Edouard Verkine (traduction d’Yves Gauthier), Actes Sud, Exofictions (512 pages, 23€, 9 septembre)


Peu d’informations filtrent pour le moment sur ce titre mais mes outils de bibliothécaires m’ont permis de le repérer dans la masse. Roman post-apo (mon genre fétiche rappelons-le), Sakhaline me trouble par son résumé parlant à la fois de catastrophe nucléaire, de zombies et de réfugiés isolés sur une île, terre de bagne. S’agissant de littérature russe (là encore, un de mes petits plaisirs), je suis d’autant plus curieuse de le découvrir et de voir ce qu’il à nous offrir. (Par contre, entre nous, la couverture n’est pas du tout vendeuse).

 

Ceci aussi sera réinventé de Christophe Carpentier, Au diable vauvert (272 pages, 18€, 10 septembre)


Nouveau titre de post-apo aux accents écologiques, Ceci aussi sera réinventé nous propose certainement une réflexion sur notre mode de vie et a l’originalité d’installer son intrigue deux siècles après l’effondrement du monde actuel. Je suis très curieuse de découvrir ce titre dont j’ai déjà eu quelques échos assez positifs. Je crains juste un style un peu ardu et d’éventuelles longueurs.

 

Agrapha de luvan, La Volte (304 pages, 20€, 10 septembre)


Je ne sais honnêtement pas comment vous présenter ce livre qui m’attire, m’intrigue, me fait peur aussi, mais ne me laisse décidément pas indifférente. À la fois historique, par sa plongée dans le Moyen-Âge y compris pour son langage, et féministe, à la fois spirituel et immersif, Agrapha est présenté comme une expérience. Il a l’air ardu mais diablement intéressant pour sa différence et pour son travail sur l’immersion des lecteurs et lectrices. Ma curiosité a été piquée.

 

Les abysses de Rivers Solomon (traduction de Francis Guévremont), Aux forges de Vulcain ( ? pages, 18€, 11 septembre)


Une évidence. Après le grand coup de cœur que j’ai ressenti pour L’incivilité des fantômes, premier roman de Rivers Solomon, je ne pouvais que me tourner vers Les abysses. À travers un prisme fantastique cette fois, c’est à nouveau un sujet extrêmement puissant de l’esclavage qui est abordé. Rivers Solomon m’avait conquise par la puissance de ces messages ownvoice, le rythme de son intrigue et sa plume féroce et captivante. J’ai hâte de m’y plonger. On en reparle très vite…

 

Eriophora de Peter Watts (traduction de Gilles Goullet), Le Bélial’ (250 pages, 18,90€, 17 septembre) 


On est ici dans du space opera abordant la question de l’intelligence artificielle. Nous suivons des hommes, endormis pendant des siècles, qui se réveillent pour accomplir une mission donnée par des ancêtres depuis longtemps disparus. Dans cette histoire, une IA chargée d’un groupe d’hommes tue tout son équipage. Même si l’idée a déjà été vue/lue ailleurs, je suis assez friande de ce genre d’intrigues et j’ai vraiment envie de plonger dans ce texte à la couverture magnifique et illustré en plus à l’intérieur par Cédric Bucaille.

 

Le chant des Fenjicks de Luce Basseterre, Mnémos, Icares (354 pages, 21€, 18 septembre) 


Science-fiction là encore mais par une autrice française dont j’entends toujours beaucoup de bien. On me vante notamment la poésie de sa plume et il s’agit clairement d’un critère très attractif pour moi. Avec ce roman, Luce Basseterre nous parle de révolution et de liberté et signe ici une préquelle à La débusqueuse de monde qu’il me tarde de découvrir également.

 

Inspection de Josh Malerman, Calmann-Lévy (656 pages, 21,90€, 23 septembre)


Après avoir lu Bird box (avant tout le bruit de la série qui m’avait l’air à côté de la plaque soit dit en passant) et avoir vraiment adoré cette lecture qui m’avait fait ressentir une peur viscérale que je n’avais plus ressenti depuis bien longtemps en lisant un livre, il me tarde de découvrir un autre titre de Josh Malerman. On est ici dans un tout autre registre et je ne m'attends donc pas à ressentir les mêmes émotions mais je fais confiance à l'auteur pour m'embarquer. J’ai d’ailleurs à peine analysé le résumé (très énigmatique il faut le dire) et j’y vais donc les yeux fermés…

 

Rêveur zéro d’Elisa Beiram, L’Atalante, La Dentelle du cygne (496 pages, 25,90€, 24 septembre) 


Je suis intriguée par ce livre depuis l’annonce de sa sortie en début d’année. Hypnotisée par la couverture d’Aurélien Police, envoûtée par l’idée d’une « épidémie de rêves » et curieuse de découvrir le premier roman d’une autrice aux idées déjà fort intéressantes. Même si les premiers retours dessus nous l’annoncent comme imparfait, j’ai envie de me plonger dans cette histoire fantastique très interpellante et voir si Elisa Beiram est aussi prometteuse qu’elle en a l’air.

 

Et vous, quelle(s) sortie(s) avez-vous repérée(s)?

Comments

Super raisonnable !
En plus tu arrives toujours à dénicher des livres qui me tentent et que je n'avais pas vu ! La sortie d'Actes Sud je ne l'avais pas encore vu mais là elle m'intrigue carrément... ma PAL va mourir avec tous les livres à paraitre les deux prochains mois XD

Pareil pour ma PAL ça va être l'enfer ^^
Pour le titre d'Actes sud il n'est indiqué nulle part (hormis sur Electre, vive le boulot de bibliothécaire :p). Mais il m'intrigue grandement.

Bon, j'ai réservé L'incivilité des fantômes à ma médiathèque ^^

Génial! Franchement ça mérite vrament le détour. Reviens me dire ce que tu en as pensé :)

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