Danthrakon. Tome 2, Lyreleï la fantasque

Après un premier tome en 2019, les éditions Drakoo et leurs auteur.ice.s n’ont pas chômé car en 2020 les tomes 2 et 3 de Danthrakon ont été publiés! Et comme ça va super vite, je suis évidemment en retard! Alors que le tome 3 paraît, je viens de lire le tome 2 intitulé Lyreleï la fantasque et paru cet été. Aux commandes, on retrouve Christophe Arleston au scénario, Olivier Boiscommun au dessin et Claude Guth à la colorisation avec une collaboration de Florence Torta. Voici ce que j’ai pensé de ce tome 2…

Une suite qui dépote

J’avais déjà beaucoup aimé le premier tome de Danthrakon en 2019 bien que je l’avais trouvé trop introductif et assez classique dans le genre de la BD de fantasy. Et je dois dire que le temps passant, j’avais toujours envie de lire la suite mais sans pour autant en faire une priorité. Aussi, l’enthousiasme que m’a provoqué ce tome 2 est une belle surprise. D’une part, l’univers se déploie pleinement et la promesse de nouveaux espaces de la fin du tome 1 est plus que tenue. D’autre part, l’intrigue ne quitte plus le rythme trépidant de l’issue du Grimoire glouton et nous emporte dans un récit haletant qui ne manque pas de rebondissements à tout va. Mais surtout, surtout, qu’est-ce qu’on se marre! Là où l’humour était là mais encore léger dans le tome 1, il devient omniprésent et rend la lecture parfois hilarante. Entre les punchlines piquantes et les personnages au comique de répétition, ce tome 2 est plus que savoureux! Nuwan, notamment, prend enfin de la place dans ce récit (en tant que personnage principal, c’est mieux) et devient un véritable atout pour l’humour de cette histoire qui nous évoque évidemment Lanfeust ou Trolls de Troy. Sans temps mort, l’intrigue de ce tome 2 nous emporte sans faillir et nous donne envie de nous jeter sur la suite!

Un look plein de peps

Evidemment, mon côté amoureuse des lignes plus abstraites et des autres dessins d’Olivier Boiscommun regrettera toujours le côté très « classique » des planches de la série Danthrakon mais j’ai fait ce deuil à la lecture du tome 1 et je trouve aujourd’hui une véritable cohésion entre l’humour et le look presque cartoon des personnages. Les couleurs elles-mêmes sont tout à fait cohérente avec le ton de la BD. Pleine de peps, vive, la colorisation accompagne le ton gag de ce tome 2 à la perfection. On retrouve toujours avec plaisir les dessins fourmillants de détails d’Olivier Boiscommun qui, bien que dans un style déjà vu, sont un plaisir à parcourir et donnent à l’univers tout son charme. Est-ce que ce tome 2 m’a enlevé le sentiment de déjà-vu du tome 1? Non, pas vraiment. Mais est-ce que j’ai pris beaucoup de plaisir à la lecture? Oui, certainement. Et c’est sans doute le principal.

En bref, ce tome 2 de la trilogie Danthrakon est une belle suite qui déploie pleinement les qualités du premier volume et nous offre en plus une intrigue haletante et bourrée d’un humour simple mais efficace du début à la fin. C’est certes, assez classique, mais c’est très efficace!

« Nuwan, apprenti marmiton chez le mage Waïwo, a vu sa vie bouleversée depuis qu’un puissant grimoire s’est déversé en lui, le transformant et le manipulant. Avec l’étudiante Lerëh, il est à la recherche du moyen de rompre cette malédiction. L’Inquisiteur Amutu, qui suspecte une magie interdite et qui veut remettre la main sur le grimoire – le Danthrakon – les poursuit implacablement, dans sa Mygatule, une araignée géante tisseuse de sorts et d’orages.

C’est auprès de la presque immortelle Lyreleï, mère de Lerëh, qu’ils vont chercher assistance. Mais cette rencontre entre mère est fille est l’occasion de découvrir de lourds secrets de famille…»

(Illustration de couverture & extrait: © Olivier Boiscommun ; couleurs Claude Guth, avec la collaboration de Florence Torta)