Ces sorties livresques qui me donnent envie - Avril 2019
En avril, la tentation sera grande ! J’ai dû restreindre fortement mes envies pour ne pas vous présenter une trentaine de sorties dans cet article… Après de multiples négociations avec moi-même (et croyez-moi, ça a été costaud comme négociations), voici donc la crème de la crème avec 10 livres à paraître qui m’ont tous l’air plus géniaux les uns que les autres.
Pour rappel, ces livres ne seront pas forcément des achats, mais ce sont ceux qui m'ont attiré plus particulièrement dans la multitude des sorties. Je ne donne pas le résumé de l'éditeur pour ceux qui ne souhaitent pas les lire, mais le site de l'éditeur est accessible en cliquant sur les titres si vous souhaitez avoir ce résumé. N’hésitez pas à me dire en commentaires si il y a des sorties que j’ai relevé que vous avez vous aussi noté et quel(s) livre(s) vous attendez avec impatience.
La route de nuit de Laird Hunt, Actes Sud (3 avril - 288 pages - 22€)
Le sujet est fort, certainement dur, mais indubitablement essentiel. C’est un roman qui aborde non seulement la ségrégation raciale aux Etats-Unis mais aussi, de façon plus large, l’enfermement d’une société dans la haine de l’autre. J’ai été happée par le résumé et je suis quasi-certaine que c’est le genre de roman coup de poing qui appuie là où ça fait mal pour mieux nous réveiller et nous conscientiser aux problèmes actuels. Car si l’histoire se déroule en 1930, elle trouvera forcément écho aujourd’hui malheureusement.
Plop de Rafael Pinedo, Folio SF (4 avril - 176 pages - 6.20€)
Le résume de ce roman de science-fiction m’évoque énormément Malboire de Camille Leboulanger que j’ai beaucoup aimé dernièrement avec son univers empli de boue, sous une pluie battante et ses humains déshumanisés. L’univers suggéré me donne envie de le découvrir et le personnage de Plop m’a l’air très intriguant et potentiellement très attachant. Ajoutez à ces arguments qu’il est présenté comme un « livre impitoyable » et me voilà très curieuse de le découvrir pour éclaircir tous ses mystères. Et même si les critiques ne sont pas dithyrambiques pour sa version grand format, je reste intéressée.
Iboga de Christian Blanchard, Points (4 avril - 288 pages - 7.30€)
J’ai noté ce titre suite aux formidables critiques que j’ai pu lire dessus au moment de sa parution en grand format et je suis ravie de cette annonce de parution poche. Iboga est un roman puissant, bouleversant et marquant d’après les avis que j’ai lu dessus, 3 adjectifs qui me parlent énormément. J’aime ces histoires qui me hantent, et j’ai très envie de me plonger dans celle de ce jeune homme de 17 ans, condamné à mort puis finalement à perpétuité. Il rejoint donc évidemment ma wish-list en grand priorité.
Surface de Olivier Norek, Michel Lafon (4 avril - ? pages - 19.95€)
L’argumentation pourrait se résumer à « parce que c’est Olivier Norek » mais ça me semble un peu faible et ce n’est pas la seule raison de sa présence dans cette sélection ! Le résumé (trouvé sur Babelio), en effet, m’a beaucoup intrigué. L’enquête semble emprunter un chemin très original, dévoilant un secret assez important enfoui sous un lac (on évoque tout de même une ville engloutie !). J’ai vraiment envie d’en savoir plus. Et avec la plume d’Olivier Norek, je ne me fais aucun souci pour la qualité de ce polar.
L’autre moitié du ciel de Sara Doke, Mü éditions (10 avril - 240 pages - 19€)
Dès la présentation du programme des éditions Mü sur le site Just a word, j’ai été happée par ce titre et l’annonce, par la suite, de son résumé, a achevé de me convaincre que je dois absolument le lire. Parce que Sara Doke est une autrice que j’ai très envie de découvrir et dont j’entends beaucoup de bien, parce que ce roman parle d’un monde matriarcal, parce qu’il évoque des femmes fortes, guerrières, qui n’attendent pas le prince charmant… Bref, on va questionner ici le féminisme et l’égalité de tous et ça, forcément, ça me parle beaucoup. Il fait donc partie des essentiels du mois d’avril pour moi.
Les meurtres de Molly Southbourne de Tade Thompson, Le Bélial’, Une Heure-Lumière (18 avril - 140 pages - 9.90€)
Autre essentiel en avril : le petit nouveau de la collection Une Heure-Lumière chez les éditions Le Bélial’. Parce que cette collection recèle de pépites et est juste somptueuse (Aurélien Police a encore fait des merveilles sur cette couverture). Et parce que cette novella a l’air juste génialissime, avec le mystère d’une malédiction, des règles étranges et la mention du prix du sang. Je suis très curieuse de découvrir cette histoire très étrange qui m’intrigue déjà beaucoup. En plus, une adaptation cinématographique est en projet, ce qui promet donc une histoire bien immersive !
Les furtifs de Alain Damasio, La Volte (18 avril - ? pages - ? €)
Ceux qui me connaissent savent que je suis une grande amatrice de romans d’anticipations pessimistes qui viennent nous bousculer en interrogeant notre société actuelle et ses dérives. Les furtifs s’inscrit pleinement dans cette démarche en proposant une société ultra surveillée dans un futur proche, une société où le rang social détermine notre liberté de vivre et d’aller où nous le voulons. Avec bien entendu des personnes qui s’inscrivent en marge de cet univers, les furtifs, que j’ai très envie de découvrir. Je fais pleinement confiance à l’auteur pour nous emporter dans son imaginaire et j’ai hâte de m’y plonger.
Pression fatale de Rita Falk, Mirobole éditions, Horizons noirs (18 avril - 256 pages - 19.50€)
Après avoir beaucoup aimé Choucroute maudite, impossible pour moi de ne pas noter cette nouvelle enquête de Franz Eberhofer (même si je veux lire Bretzel blues avant). J’ai envie de retrouver ce commissaire flemmard et amateur de charcuterie allemande, ainsi que toute sa famille et l’ambiance de village si particulière. Le ton décalé de la première enquête était rafraîchissant et je ne dirai pas non à une nouvelle fournée ! Et bien sûr, je les préfère en grand format parce que je suis complètement accro aux éditions Mirobole !
Le jour de ma mort de Jacques Expert – Sonatine (25 avril - 320 pages - 21€)
Pour celui-ci, j’ai longuement hésité… Le résumé me tente énormément ! Il fait la promesse d’un thriller psychologique sous haute tension, accrocheur, stressant à l’extrême et surtout un brin mystérieux. Mais… j’avais été tellement déçue par Hortense (oui, je sais, je suis bien la seule) que je suis toujours un peu fâchée avec Jacques Expert (j’avais découvert la fin dès le début et des erreurs dans le texte m’avaient trop gênée). J’ai envie de lui redonner ma confiance avec ce titre qui a l’air plus que génial, mais j’ai aussi terriblement peur d’être à nouveau la seule lectrice déçue… Alors, je tente ?
Journal d’un AssaSynth. Tome 1, Défaillances systèmes de Martha Wells, L’Atalante (25 avril - ? pages - 10.90€)
La couverture est celle de la sortie VO, je n’ai pas non plus de résumé à vous proposer. Et pourtant, je sais que ce titre m’attire. Grâce au programme de la maison d’édition sur Just a word, j’ai noté cette novella depuis janvier dans les sorties à retenir. Proposant de suivre un être synthétique qui s’éveille peu à peu à la conscience en évoluant, les 4 novellas qui composeront ce journal semblent proposer à la fois un univers de space opera riche et intelligent mais aussi, et surtout, une histoire touchante et profondément humaine. A noter que cette oeuvre été récompensée du prix Nebula 2017 et du Prix Hugo 2018, si le reste ne vous avais pas déjà convaincu.
Et vous, quelle(s) sortie(s) avez-vous repérée(s)?
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