Ces sorties livresques qui me donnent envie - Août 2019

Le mois d’août annonce le début de la rentrée littéraire et donc un véritable raz de marée côté annonces de sorties en librairie. Si je n’ai même pas eu besoin d’écrire un article pour le mois de juillet, j’ai dû batailler longuement pour rédiger celui-ci qui sera, malheureusement, forcément incomplet. Dans la multitude, des trésors se perdent toujours… Mais j’ai tout de même réussi à choisir 11 titres (après de nombreuses éliminations en cours de route).

Pour rappel, ces livres ne seront pas forcément des achats, mais ce sont ceux qui m'ont attiré plus particulièrement dans la multitude des sorties. Je ne donne pas le résumé de l'éditeur pour ceux qui ne souhaitent pas les lire, mais le site de l'éditeur est accessible en cliquant sur les titres si vous souhaitez avoir ce résumé. N’hésitez pas à me dire en commentaires si il y a des sorties que j’ai relevé que vous avez vous aussi noté et quel(s) livre(s) vous attendez avec impatience.

Félines de Stéphane Servant, éditions du Rouergue, Epik (464 pages – 15.80€ - 21 août)


Depuis ma lecture très marquante de Sirius de Stéphane Servant (pour l’écriture SUBLIME, l’émotion forte et la beauté de cette histoire), j’attendais impatiemment l’annonce d’un nouveau titre de l’auteur dans la collection Epik. Félines a l’air d’être dans un registre très différent mais tout aussi passionnant, avec des femmes fortes et un soupçon de féminisme certain qui transparaît dès le résumé. Inutile de vous dire que ce titre est inévitable pour moi !

 

Le bal des folles de Victoria Mas, Albin Michel (256 pages - 18,90€ - 21 août)


De nombreux titres intéressants ont été annoncés chez Albin Michel, mais si je ne devais en choisir qu’un, ce serait celui-là. Il a vraisemblablement tout pour me plaire parce qu’il s’intéresse à la condition des femmes du XIXème siècle, parce qu’il s’agit d’une histoire inspirée de faits réels et parce qu’il s’ancre dans l’histoire de la psychanalyse avec les expériences de Charcot et la Salpêtrière. Ce sont des sujets qui m’intéressent énormément et je ne doute pas que ce livre doit être touchant et passionnant.

 

Les machines fantômes d’Olivier Paquet, L’Atalante, La Dentelle du cygne (784 pages - 25€ - 22 août)


Futur dystopique où la surveillance est omniprésente et le respect de la vie privé inexistant, roman avec au cœur de l’intrigue des IA, promesse d’illusions et d’interrogations sur la déshumanisation de nos sociétés… comment refuser un tel ouvrage ?! Alors en plus si vous me dites qu’il est illustré en couverture par Aurélien Police, toute barrière éventuelle s’effondre. J’espère que l’univers décrit est à la fois glaçant et palpitant et j’imagine déjà toutes sortes de scénarios dans mon esprit à l’issue de la lecture de son mystérieux résumé.

 

 La fille dans la tour de Katherine Arden, Denoël, Lunes d’encre (736 pages - 9,50€ - 22 août)


Il s’agit ici de la suite de L’ours et le rossignol que j’avais beaucoup aimé ! Je ne sais pas si ce second tome sera aussi envoûtant que le précédent mais je l’espère grandement. Ce récit fantastique nimbé de mythologie scandinave fascinante m’avait surtout embarquée via une héroïne très attachante. La poésie cruelle du premier volume avait achevé de me convaincre que j’en voulais encore plus. Le second tome (qui apparemment peut se lire séparément) sera donc une lecture évidente pour moi. Je n’ai même pas besoin de souligner que la couverture est une nouvelle fois somptueuse...

 

Semiosis de Sue Burke, Albin Michel imaginaire (448 pages – 24.90€ - 28 août)


Un petit space opera / planet opera pour la rentrée littéraire ne peut pas faire de mal ! Premier roman de la journaliste Sue Burke, Semiosis est plein de belles promesses avec des hommes cherchant à démarrer une nouvelle civilisation utopique en accord avec la nature… et évidemment tout ne va pas se dérouler comme prévu. Les critiques de la version VO ne sont pas dithyrambiques mais je suis très attirée par ce genre d’ouvrage et je veux lui donner sa chance. J’en espère une belle réflexion sur la nature humaine !

 

Le dernier grenadier du monde de Bakhtiar Ali, Métailié (336 pages - 22€ - 29 août)


Ce roman est très différent de tous les autres titres que j’ai pu repérer, très différent aussi de ce que j’ai l’habitude de lire, et pourtant je n’ai pas pu le retirer de mon choix final parce qu’il m’attire sans que je ne sache en expliquer pleinement la raison. Peut-être parce que les thèmes (guerre, émigration, etc.) m’interpellent ou parce qu’il a l’air à la fois dur et très poétique. Peut-être, tout simplement, que mes goûts évoluent… à moi de tenter l’expérience et de vous dire !

 

Mon territoire de Tess Sharpe, éditions Sonatine (566 pages - 23€ - 29 août)


Son volume (566 pages) me fait un peu peur mais son résumé m’attire suffisamment pour avoir envie de tenter la lecture. J’ai très envie de rencontrer le personnage fort attirant de Harley, jeune femme qui ne semble pas manquer de piquant et qui s’occupe d’un foyer pour femmes en détresse. Je suis certaine que c’est le genre d’héroïne que je vais adorer et qui va me marquer longtemps et c’est pour cette rencontre que je vais sauter le pas.

 

De pierre et d’os de Bérangère Cournut, Le Tripode (219 pages - 19€ - 29 août)


Avec celui-ci, c’est ma soif de nature writing et d’évasion qui a tranché. J’avais entendu de bons échos du précédent roman de l’autrice, Née contente à Oraibi et j’avoue que la culture inuit présentée ici est assez envoûtante pour moi. J’en attends une lecture suspendue, onirique, immersive et j’ai très envie de suivre notre jeune héroïne dans son apprentissage de la vie sauvage et d’elle-même. Une parfaite parenthèse avant d’attaquer le rentrée.

 

L’enfance attribuée de David Maruse, Le Bélial’, Une Heure-Lumière (128 pages – 8.90€ - 29 août)


Sans surprise, quand Le Bélial’ annonce des titres dans la collection Une Heure-Lumière je les note tous. Celui-ci est un texte datant de 1995 qui se déroule au coeur d’une société dystopique dominée par l’extrême surveillance. C’est un aspect qui m’a toujours attiré et j’ai vraiment envie de découvrir cet auteur dont un autre tire paraîtra dans cette même collection. Mais si je ne devais en choisir que deux (pour l’opération 1 édition limitée à l’achat de deux UHL du 5 septembre), ce serait les deux suivants.

 

Abimagique de Lucius Shepard, Le Bélial’, Une Heure-Lumière (112 pages – 8.90€ - 29 août)


J’avais adoré Les attacteurs de Rose Street du même auteur l’année dernière pour sa maîtrise d’une ambiance toute particulière et j’en redemande. D’autant que le résumé très énigmatique ici me donne très envie de découvrir cette Abimagique! J’en attends un récit envoûtant, un personnage marquant et une intrigue troublante et je sais déjà que l’auteur est capable de nous offrir tout cela! Et cette couverture… enfin toutes ces couvertures d’Aurélien Police sont juste divines.

 

Acadie de Dave Hutchinson, Le Bélial’, Une Heure-Lumière (112 pages – 8.90€ - 29 août)


Jamais deux sans trois, Acadie est le troisième titre de la collection Une-Heure-Lumière à paraître en août et il me donne lui aussi très envie. On est ici dans du planet opera/space opera qui promet de l’action puisqu’une menace risque d’annihiler cette petite colonie isolée. J’ai très envie de découvrir le président de ladite colonie élu un peu contre son gré et qui va devoir sauver la situation. Il m’a déjà tout l’air du anti-héros sympathique!

 

Et vous, quelle(s) sortie(s) avez-vous repérée(s)?

 

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