Seeds of war. Tome 1, Les Dieux célestes

Après un financement participatif réussi, le premier tome de la série bande dessinée Seeds of war, Les dieux célestes, vient de paraître aux éditions Kalopsia. Écrite par Blaede et illustrée par Bojan Vukic, avec une mise en couleurs assurée par Digikore studios, cette BD s’appuie sur l’univers du jeu de rôle éponyme créé par l’auteur. Voici ce que j’en ai pensé…

[NB: Merci aux auteurs et à l’équipe Kalopsia pour cet envoi!]

Un bel écrin

Quand j’ai reçu cette bande dessinée, je me suis immédiatement extasiée devant la qualité esthétique de sa couverture et de son rendu physique. Une production très qualitative qui me renforce dans mon opinion que les petites éditions ont vraiment à cœur de gâter le lectorat. Bojan Vukic nous offre un album très qualitatif et foisonnant de détails pour donner vie à l’univers de Seeds of war. De grands paysages aux cités grouillantes de vie, en passant par des scènes de combat dynamiques mais toujours lisibles, le dessinateur convainc sans problème à la lecture. D’un point de vue tout à fait personnel, c’est un peu trop « classique » pour m’envoûter totalement mais j’ai trouvé que l’ensemble était très qualitatif. J’ai également beaucoup apprécié l’intensité qu’il a réussi à créé en termes d’émotions avec des traits de personnages très expressifs sans devenir pour autant caricaturaux.

Intrigues politiques, combats et dragon

L’univers de Cérès est en proie à de vives tensions. L’histoire commence sur les menaces autour de la princesse du royaume d’Astaeria, outil d’intrigue politique et de jeux de pouvoir qu’on ne fait que survoler ici mais qui promettent de beaux rebondissements dans la suite. Au cœur de ces évènements, les deux personnes censées protéger le jeune héritière partent en quête sur les routes du royaume et présentent eux aussi des mystères à éclaircir, sur leurs origines et leurs pouvoirs. La bande dessinée s’inspire d’un univers déjà riche et développé et cela se ressent dans sa densité, ainsi que dans sa narration sans que cela ne soit jamais indigeste, les éléments venant progressivement. Qui dit jeu de rôle dit également aventures, et c’est exactement ce qu’on retrouve ici. On manque peut-être un peu de réponses dans ce premier tome mais nul doute que la suite saura répondre à nos questions. L’écriture est de qualité en tout cas et la narration en « voix off » apporte un vrai plus en termes de world building et, plus surprenant, de poésie. 

En bref, ce premier tome de Seeds of war en bande-dessinée est vraiment prometteur. L’univers riche et la beauté des illustrations en font une œuvre de fantasy de qualité qu’on a envie de poursuivre. On manque encore un peu de réponse à se mettre sous la dent mais l’intrigue est déjà très intéressante et les personnages réussis. 

« Le récit suit deux aventuriers, Bron et Mira, de redoutables jumeaux d’une espèce inconnue dotés de capacités extraordinaires. Ils naviguent dans les intrigues politiques d’un continent composé d’une myriade de royaumes et de cultures. Orphelins dès leur plus jeune âge, cet étrange duo a fait carrière au service du puissant royaume d’Astaeria. Désormais, ils sont chargés de protéger la jeune Philel, la princesse la plus facétieuse de Cérès, mais rien ne se passera comme prévu... »

(Illustration de couverture & extrait: © Bojan Vukic - couleurs Digikore studios) 

Trailer du livre:

Content warning (contenus pouvant heurter la sensibilité sur la base d'une liste établie par Planète Diversité): Mort, Sang

[Lecture n°55 (67/108 points avec les bonus pour l'échelon 5 Synchronisation avec la page) pour le Challenge de L'Imaginaire édition 10 de Ma lecturothèque]